Labour and Employment

URG-Revision & Open Access

Staatliche Überwachungsmassnahmen im digitalen Zeitalter

Le démantèlement demandé par les patrons aggravera les problèmes de la prévoyance

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Les propositions de démantèlement présentées aujourd'hui par l'Union patronale suisse vont aggraver les problèmes de la prévoyance vieillesse au lieu de les résoudre.

Aujourd'hui déjà, les rentes du 2e pilier baissent. Alors que la Suisse devient plus riche et que les bénéfices des entreprises augmentent. Du jamais vu dans notre pays. La personne qui prendra sa retraite ces prochaines années risque, le cas échéant, de perdre jusqu'à un tiers de sa rente. Pendant ce temps, les assurances-vie, les banques et les conseillers et conseillères encaissent, dans le 2e pilier, des milliards en frais administratifs et émoluments.

Les rentes AVS sont stables, ce qui est une bonne chose. Mais une part toujours plus grande de ces rentes est dévorée par la hausse des dépenses de santé et des primes-maladie. Nombre de personnes à la retraite ont moins d'argent pour vivre.

Le relèvement de l'âge de la retraite des femmes à 65 ans a été un élément décisif dans le rejet de Prévoyance vieillesse 2020. Parce que les travailleurs et travailleuses âgés ont déjà de la peine aujourd'hui à avoir un emploi jusqu'à l'âge ordinaire de la retraite et que les employeurs n'ont pour l'heure rien fait de substantiel contre cela. Et parce que les rentes de nombreuses femmes sont insuffisantes.

Pour ces raisons, des mesures globales sont nécessaires afin que les rentes soient garanties. La baisse des rentes du 2e pilier doit être compensée. Concernant les rentes courantes, il faut compenser la forte hausse des dépenses de santé. Aucun bénéfice ne doit être fait dans le 2e pilier aux dépens des assuré(e)s. Et l'âge de la retraite doit rester inchangé.

 

Renseignements:

 

 

  • Daniel Lampart, premier secrétaire de l’USS, 079 205 69 11
  • Thomas Zimmermann, responsable de la communication de l’USS, 079 249 59 74

 

 

 

 

Initiative No Billag : sans redevances, un paysage médiatique dévasté

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Radio et TV ne sont pas gratuites. Mais chaque centime en vaut la peine pour le pluralisme des médias et le respect des minorités, écrit Nina Fargahi, rédactrice en cheffe de l'édition allemande d'Edito, le magazine suisse des médias et journaliste indépendante.

Dans aucun autre pays européen, les redevances radio-télévision ne sont aussi chères qu'en Suisse. Il y a des raisons à cela : selon la Constitution fédérale, la SSR est tenue de proposer dans les quatre langues nationales des programmes pour tous les habitant(e)s du pays. Or ces marchés sont trop petits pour qu'il soit possible de financer ces programmes d'abord à travers la publicité. C'est pourquoi la Suisse a absolument besoin d'un financement public pour son service public médiatique, mais pas d'une initiative No Billag.

L'information et les émissions de divertissement ne sont pas gratuites. Les émissions radiophoniques et avant tout celles de télévision sont justement chères à produire. Celles d'information surtout occasionnent des coûts élevés. Même sur les marchés de grande taille, il est difficile de les financer avec la publicité. Par exemple, le Nachtjournal de la chaîne commerciale allemande RTL, un média plutôt de boulevard, est extrêmement apprécié, mais pas rentable. Et s'il n'a pas été supprimé, cela tient bien sûr à ses bons taux d'audience. Aux États-Unis aussi, les grandes chaînes télévisuelles ABC, NBC et CBS se battent contre des coûts trop élevés. Toutes ont dû sans exception réduire leurs réseaux de correspondant(e)s.

Mais alors, comment financer l'offre médiatique ? Quand même à travers la publicité ? En 2016, les chaînes de la SSR ont diffusé pour 361 millions de francs de publicité. Avec ces recettes publicitaires, la SSR ne couvre qu'un quart de ses dépenses. Et impossible de développer encore plus la publicité. Cela, aussi parce qu'en raison de la petite taille des marchés, elle n'est pas assez intéressante. Et parce qu'une part toujours plus importante du volume publicitaire va chez Google, Facebook et Cie.

Comme solution pour la SSR, les auteurs de l'initiative No Billag prônent des offres payantes. Même si chacun sait que les télévisions à péage sont tout au plus rentables pour le sport, les films et les séries. Et même si toujours moins de personnes sont prêtes à s'abonner à un journal, et encore moins à une offre en ligne.

Il est donc clair que si l'on veut réussir à proposer dans notre pays une radio et une télévision avec un programme d'information et de divertissement conçu pour la Suisse, il faut des redevances ou une autre forme de financement public. Sinon, c'est impossible. En cas d'acceptation de No Billag, le paysage radiophonique et télévisuel suisse volerait en éclats. Et pas seulement la SSR, mais aussi 21 radios locales et 13 télévisions régionales qui dépendent également des redevances de Billag. Pas besoin d'être bardé de diplômes en économie pour en arriver à cette constatation objective. Tout le monde devrait voir que l'on ne peut pas imaginer que la SSR survive si on lui supprime les trois quarts de ses recettes. Quant aux télévisions régionales, No Billag annihilerait plus de la moitié de leurs recettes.

Cela ne suffirait même pas pour un programme minimal en Suisse romande, au Tessin et dans la Suisse rhéto-romane. Ces marchés sont trop petits. Aujourd'hui déjà, 57 % du produit des redevances leur sont destinés, même si leurs habitants n'y contribuent qu'à hauteur de 27 % en payant les leurs.

C'est pour cela que l'initiative No Billag concerne bien plus que les redevances. Si elle était acceptée, la Confédération n'aurait ni le droit de percevoir des redevances radio-TV, ni celui de garantir un soutien financier. Non seulement ce serait la fin de la SSR dans sa forme actuelle, mais la Confédération aurait aussi les mains liées en matière de politique des médias. Quiconque pourrait enchérir pour obtenir une concession n'aurait plus à s'efforcer de proposer un programme d'information présentant les événements de manière fidèle et respectant la diversité des opinions. Il n'aurait pas à contribuer à la libre formation de l'opinion et au développement culturel et ne devrait pas non plus tenir compte des particularités du pays. Il ne serait alors plus possible d'imaginer une présentation des événements couvrant tout le pays qui soit tant financièrement que politiquement indépendante.

Nous devons donc corriger notre première phrase ci-dessus : dans aucun autre pays européen, le pluralisme des médias et le respect des minorités ne sont aussi chers qu'en Suisse. Mais chaque centime en vaut la peine.

Loi sur l’égalité: la Commission du Conseil des Etats s’arrête à mi-chemin

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Un important obstacle a été levé dans la révision de la loi sur l'égalité, qui doit supprimer la discrimination salariale persistante envers les femmes: après que la Commission de la science, de l'éducation et de la culture du Conseil des Etats (CSEC-E) a décidé à une courte majorité le 16 janvier d'entrer en matière, elle a adopté le projet le 13 février 2018 avec une seule voix contraire à l'attention du Conseil des Etats.

Mais le pas en avant est timide. Au lieu de durcir le projet, la commission a pris d'autres mesures pour soutenir les propositions du Conseil fédéral: par exemple, l'obligation d'analyser les salaires n'est plus valable que pour les entreprises de plus de 100 employé-e-s, au lieu de 50 comme l'avait prévu le Conseil fédéral. Ainsi, moins d'un pourcent des entreprises serait concerné par la révision législative. En outre, la Commission veut abolir la loi avant même qu'elle puisse déployer ses effets: après douze ans, la transparence salariale doit cesser, que les mesures aient eu ou non un effet.

L'USS est déçue que la majorité de la CSEC-E ne veuille pas lutter plus résolument contre la violation de la constitution que représente la discrimination salariale. Le 28 février, le Conseil des États a la possibilité de faire un pas plus courageux que sa Commission. Il serait scandaleux de ne pas respecter la proposition du Conseil fédéral comme variante minimale. L'USS attend du parlement qu'il durcisse la loi de manière décisive, afin qu'elle puisse pleinement déployer ses effets avant d'être évaluée dans dix ans.

Renseignements:
  • Regula Bühlmann, secrétaire centrale de l'USS, 076 200 90 89

Modification de l’ordonnance sur la radio et la télévision (ORTV). procédure de consultation

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N'existe qu'en allemand/nur auf deutsch

Roboter und Recht

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Roboter haben sich in den letzten Jahren von einer kühnen Zukunftsvision hin zu einem festen Bestandteil unseres Alltags entwickelt. So werden sie bereits als Produktionsassistenten in der Industrie, als Staubsauger im Haushalt sowie als Drohnen im militärischen Bereich eingesetzt. Experten vergleichen die revolutionäre Wirkung von Robotern auf unsere Lebenswelt mit derjenigen von Computern. Die «Robolution» wirft zahlreiche juristische Fragen auf. Im vorliegenden Aufsatz soll in die Querschnittsdisziplin von Robotik und Recht eingeführt und dabei einige Fragen aufgegriffen werden. Im Fokus stehen zivilrechtliche Haftungsfragen und damit verbundene Möglichkeiten der Rechtsfortbildung. Ausserdem werden strafrechtliche und datenschutzrechtliche Bedenken im Zusammenhang mit dem Einsatz von Robotern thematisiert. Abschliessend wird in das Gebiet der «Roboethik», also die ethische Entwicklung, Herstellung und Verwendung der maschinellen Helfer, eingeführt.

Liability Issues Concerning Self-Driving Vehicles

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This article deals with the civil liability issues that arise when self-driving vehicles are admitted to our streets. Firstly, it is explained why strict liability regimes for the vehicle holder, which are in place in several jurisdictions across Europe, are a workable foundation for ensuring compensation of the victim. However, accidents caused by highly automated vehicles will raise the question of the manufacturer’s liability for a defective product. Accordingly, this article examines the effects of the circumstance that accidents occurring with self-driving cars will no longer be caused by misconduct of the human driver, but often rather by a system malfunction. Thirdly, it is argued that preferably the manufacturer should be the risk bearer and that this shift in liability towards the manufacturer will result in an adequate allocation of liability.

Hybrid Virtual Teams : Trust and Power to Prevent Social Loafing

Legitimacy of CEO pay: When do people think that CEOs are overpaid and what are the consequences?

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