Agenda des manifestations et actualités

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DOSSIER N° 121: Négociations conventionnelles et salariales 2016/2017

Un aperçu des secteurs couverts par les syndicats de l’USS

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08/05/2017

Informatique obligatoire au gymnase: procédure d'audition sur le plan d'études cadre

N'existe qu'en français/nur französisch verfügbar

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03/05/2017

Aides financières pour l’accueil des enfants: tout vient à point à qui sait attendre !

A son tour, le Conseil national donne le feu vert : la Confédération pourra investir 100 millions de francs dans l’accueil extrafamilial des enfants sur les cinq prochaines années. Une décision de la Chambre haute orientée vers l’avenir.

Le Parlement a longuement délibéré sur cet objet qui pourtant était quasiment incontesté en consultation. Il a pourtant failli échouer plusieurs fois parce qu’economiesuisse et ses acolytes politiques ne voulaient pas décharger les parents qui travaillent. Le 2 mai, le Conseil national a pourtant accepté la proposition du Conseil fédéral d’investir 100 millions au cours des cinq prochaines années dans l’accueil extrafamilial des enfants. Nos arguments ont aussi convaincu les partis bourgeois. Dans la fraction PLR en particulier, certains sont revenus à la raison plutôt que de se laisser guider par la seule idéologie.

Les parents suisses paient trop

La plus grande partie des fonds promis doit aider les cantons à réduire les contributions financières des parents qui sont en Suisse beaucoup trop élevées. Il était temps ! En Suisse, les parents assument les deux tiers des frais de garde, alors que dans les pays européens voisins, la part parentale n’est que d’un tiers environ. Il n’est donc pas étonnant que toujours plus de femmes décident de ne pas avoir d’enfants ou si elles en ont, leur sacrifie leur carrière professionnelle. L’investissement prévu représente un signal positif mais se situe encore bien loin du 1% du PIB que l’OCDE recommande d’investir dans l’accueil extrafamilial des enfants.

Nous devons garder cet objectif à l’esprit car la garde des enfants est une responsabilité que la société doit assumer et que les pouvoirs publics doivent fournir.

Une plus petite partie des aides financières doit aller à des offres d’accueil qui couvrent mieux les besoins des familles : c’est aussi nécessaire, parce qu’en effet, pendant les vacances ou en dehors des heures d’ouverture habituelles, il y a des lacunes qui mettent les parents qui travaillent face à d’importants défis.

Conditions de travail correctes

L’USS constate avec satisfaction que le Parlement a refusé une politique rétrograde. Il faut désormais encore davantage prendre en compte les besoins des enfants et du personnel d’encadrement. Des critères fondés sur la pédagogie et le développement de la personnalité doivent être établis pour obtenir le financement des structures d’accueil des enfants. Il faut également que des standards minimaux soient établis sur les conditions d’embauche et de formation pour le personnel qui travaille dans des structures d’accueil. La conclusion d’une CCT déclarée de force obligatoire s’est jusqu’à présent heurtée au refus de l’association de la branche.

Nous voulons pour l’avenir des structures d’accueil de bonne qualité qui offrent de bonnes conditions de travail et qui répondent aux besoins de toutes les familles sans grever leur budget. Le Parlement a fait un pas important en avant en acceptant les aides financières pour l’accueil extra-familial des enfants. L’USS s’engage pour qu’il soit suivi d’autres avancées.

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03/05/2017

Travailler gratuitement? Travailler plus la nuit? Plus de stress? Non merci!

Unis, les syndicats repoussent l’attaque massive lancée par les deux député(e)s au Conseil des États Graber et Keller-Sutter contre la réglementation du temps de travail et sa rémunération. Ces deux élu(e)s veulent, à travers leurs initiatives parlementaires, supprimer pour une part importante des salarié(e)s l’enregistrement de la durée du travail et sa limitation. L’Union syndicale suisse (USS) et Travail.Suisse ainsi que leurs organisations, notamment Unia et syna, combattront vigoureusement au sein d’une vaste alliance une flexibilisation aussi radicale et unilatérale de la durée du travail.

Cette flexibilisation sauvage entraînera inéluctablement plus de dépendance pour les salarié(e)s, plus de stress et d’épuisement professionnel. En outre, plusieurs études et une enquête européenne sur les conditions de travail montrent qu’en Suisse, les travailleurs et travailleuses doivent se plier aux horaires de travail toujours plus souvent imposés unilatéralement par leurs employeurs. Et c’est davantage le cas chez nous que dans l’Union européenne. M. Graber et Mme Keller-Sutter parlent certes de cadres et de « spécialistes ». Mais comme ces concepts ne sont pas définis dans la loi sur le travail (LTr), plus d’un tiers des salarié(e)s seraient en fait concernés.

L’initiative parlementaire du conseiller aux États Graber bifferait tout simplement les prescriptions de la LTr concernant le travail de nuit et du dimanche, la durée du travail et les pauses pour les cadres et les « spécialistes » dont la durée hebdomadaire de travail moyenne n’excède pas les 45 heures. Ainsi, les semaines de travail très longues avec du travail de nuit et du dimanche deviendraient normales. Une flexibilité aussi sauvage nuirait à la santé des travailleurs et travailleuses et les empêcherait de concilier famille et travail.

Ensemble, ces deux initiatives entraîneraient finalement plus de travail non-rémunéré. Les salarié(e)s – et aussi les assurances sociales – perdraient en tout des milliards de francs parce qu’il ne serait plus possible d’établir la quantité de travail supplémentaire et d’heures supplémentaires fournis.

Le contrôle du temps de travail n’est pas une vieillerie obsolète. C’est un instrument contre le surmenage qui permet en outre d’établir le volume de travail fourni en plus et sa rémunération équitable. À l’ère de la numérisation, c’est aisément réalisable. S’ajoute à cela que les partenaires sociaux ont enfin trouvé, avec l’aide du Conseil fédéral, une solution qui prévoit des exceptions à l’enregistrement de la durée du travail. Mais à peine la nouvelle ordonnance entrait-elle en vigueur qu’une nouvelle attaque survenait au Parlement.

La radicalité de ces deux initiatives parlementaires inquiète aussi la Société suisse de médecine du travail. Renoncer à l’enregistrement de la durée du travail ouvrira tout grand la porte à l’auto-exploitation et à l’épuisement professionnel. Son constat est clair : si les prescriptions de la LTr sur les temps de repos et la comptabilisation du temps de travail sont assouplies, l’épuisement et les problèmes musculosquelettiques vont augmenter.

Renseignements :
  • Paul Rechsteiner, président de l’USS, 079 277 61 31
  • Adrian Wüthrich, président de Travail.Suisse, 079 287 04 93
  • Brigitta Danuser, déléguée à la Société suisse de médecine du travail (SSMT), 076 339 84 46
  • Vania Alleva, présidente du syndicat Unia, 079 620 11 14
  • Arno Kerst, président du syndicat Syna, 079 598 67 70
  • Luca Cirigliano, secrétaire central de l’USS, 076 335 61 97

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02/05/2017

Plusieurs dizaines de milliers de personnes aux fêtes du 1er Mai

Plusieurs dizaines de milliers de personnes se sont retrouvées dans les rues d’une cinquantaine de localités de tout le pays pour réclamer une société qui profite à tous et à toutes. Elles ont plaidé pour des emplois plus sûrs, des salaires plus justes, de meilleures retraites, l’égalité entre femmes et hommes, un service public de qualité, plus de droits pour les migrant(e)s et contre la flexibilisation excessive du temps de travail. Le rassemblement le plus important a eu lieu à Zurich ce matin avec pas moins de 12 000 personnes. A Genève, 2500 personnes ont défilé cet après-midi sous la pluie

Nouvelles citations tirées de discours du 1er Mai

A Burgdorf (BE), le premier secrétaire de l’USS, Daniel Lampart, a insisté sur le fait que l’engagement syndical en vaut la peine : « Quand nous, les syndicats, luttons, nous obtenons des succès. Ces succès ne sont pas seulement importants pour les salarié(e)s. Mais aussi pour toute l’évolution économique. Même le FMI est finalement arrivé à la conclusion que là où il y avait des syndicats représentatifs, l’évolution des revenus était plus équitable. »

La secrétaire centrale de l’USS, Doris Bianchi, a mis en garde à Zoug contre les dangers de la flexibilisation du temps de travail : « Obéissant aux injonctions des employeurs, les partis bourgeois veulent affaiblir l’interdiction du travail de nuit et du dimanche. Et une grande partie des travailleurs et travailleuses n’oserait plus comptabiliser son temps de travail. Le travail 24 heures sur 24 deviendrait ainsi légal. Nous allons lutter contre cette évolution. »

A Roveredo, Giorgio Pardini, membre du Comité directeur de Syndicom a commencé son discours par une plaisanterie dialectique : Un chef d’entreprise montre ses nouveaux robots à une syndicaliste et lui demande comment elle compte les amener à faire la grève. A quoi la syndicaliste répond : « Et toi, comment vas-tu les programmer pour qu’ils achètent tes voitures ? »

Renseignements:
  • Anne Rubin, Service de la communication de l’USS, 076 344 75 81

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01/05/2017

Fêtes du 1er Mai dans plus de 50 localités dans toute la Suisse

A l'occasion de la fête du travail, des milliers de personnes occupent l’espace public dans plus de 50 localités de tout le pays pour demander au monde politique et économique de prendre au sérieux les préoccupations des gens ordinaires. L’Union syndicale suisse, dont les syndicats affiliés participent à pratiquement tous ces événements, se rassemble aujourd’hui sous la devise : « Un avenir pour tous et toutes. Plus social. Plus juste. »

Dans toutes les parties du pays, on manifeste pour des emplois plus sûrs, des salaires plus justes, de meilleures retraites, l’égalité entre femmes et hommes, un service public de qualité et contre la flexibilisation du temps de travail digne du Far West. Et enfin, la question des droits des travailleurs migrants et de la régularisation des sans-papiers fait aussi l’objet de plusieurs allocutions en Suisse romande.

Quelques citations des discours du 1er Mai

A Zurich, 12 000 personnes ont pris part à la manifestation de fin de matinée. Le Conseiller d’Etat vaudois Pierre-Yves Maillard y a plaidé en faveur de la sécurité sociale et de l’égalité des chances dans la société. Contre le recul et l’affaiblissement de l’action sociale, un mouvement ouvrier actif est nécessaire, a-t-il ajouté. Il a enfin insisté sur la nécessité de réformer le système des primes d’assurance-maladie.

A Baden (AG), le président de l’USS, Paul Rechsteiner, a appelé à soutenir la réforme de la prévoyance vieillesse, parce que, « d’une proposition qui aurait affaibli l’AVS, elle est devenue un projet qui la renforce. […] Les hausses de rentes de 840 francs par an pour les personnes seules et allant jusqu’à 2712 francs pour les couples ne sont pas rien. Celles et ceux qui estiment dérisoires ces améliorations des rentes AVS, n’ont aucune idée de la réalité des gens. […] Des rentes plus sûres et meilleures pour l’avenir, un financement solide et en plus avantageux, voilà ce que la réforme des retraites apporte de positif à l’AVS. »  

A Berne, la présidente d’Unia et vice-présidente de l’USS, Vania Alleva, a invité à s’engager pour des emplois de qualité: « Nous nous opposons par tous les moyens à la dévalorisation du travail. Nous tenons à ce que le travail continue à bénéficier de protections qui couvrent aussi les innovations technologiques. […] Nous ne pouvons gagner cette lutte en faveur de bons emplois que si au-delà de nos divers problèmes individuels nous continuons à voir le collectif. »

A Bülach (ZH), la présidente du SSP, Katharina Prelicz-Huber, a fustigé le démantèlement de l’Etat, les cadeaux fiscaux et les politiques d’austérité : « Nous demandons un service public de qualité, de bonnes conditions de travail et des salaires égaux, ainsi que la conciliation entre le travail de soins et les activités professionnelles, des rentes sûres, les mêmes chances et une participation égale pour tous, peu importe l’origine et le sexe. »

A Bâle, le secrétaire général du SSP, Stefan Giger, a rappelé les succès historiques des syndicats depuis la grève générale de 1918. Prévoyance vieillesse appartient à cette série de succès pragmatiques. Parce qu’« elle ramène l’AVS dans les chiffres noirs afin que les discours sur l’âge de la retraite à 67 ans se taisent. Les chômeurs et chômeuses âgés ont désormais le droit, à partir de 58 ans, de rester assurés dans leur caisse de pension et de percevoir une rente quand ils seront retraités. Quant à la retraite anticipée, elle sera facilitée : une retraite partielle sera aussi possible dans l’AVS. »

Renseignements:
  • Anne Rubin, Service de la communication, 076 344 75 81

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01/05/2017

Plus de protection pour les travailleurs âgés, les appels ne suffisent pas

La troisième Conférence nationale sur les travailleurs âgés a donné des résultats insuffisants. Les évaluations sur l’urgence du problème ne concordent pas, alors que le chômage de la catégorie d’âge des 55 ans et plus a fortement augmenté ces dernières années. Et que, pour les personnes concernées, ce soit particulièrement grave, car elles ont besoin de nettement plus de temps pour retrouver un emploi. Le chômage de longue durée est en effet plus important dans cette catégorie d’âge. Et enfin, le taux de dépendance à l’aide sociale des 50-64 ans a augmenté d’environ 50% ces dernières années.

Au regard de la situation, l’Union syndicale suisse (USS) estime qu’un simple appel à la raison ne suffit pas. Il faut des améliorations concrètes de la situation des travailleurs âgés. Et cela aussi dans l’intérêt des collectivités publiques. L’USS fait les propositions suivantes :

  • Les travailleurs de longue date de plus de 50 ans doivent être particulièrement protégés contre le licenciement, comme le prévoient déjà une partie des CCT. Cette protection contre le licenciement incite aussi les employeurs à mieux s’occuper du personnel âgé (formation, formation continue, protection de la santé). Et contrairement à ce qu’on entend souvent, une protection supplémentaire n’est pas un obstacle pour la réinsertion dans le marché du travail, du fait que celle-ci n’est que cette protection est liée à l’ancienneté dans l’entreprise.
  • Les chômeurs âgés doivent avoir de meilleures possibilités de retrouver un emploi. L’obligation d’annoncer les postes vacants décidée par le Parlement doit maintenant être appliquée de manière conséquente pour que les personnes âgées en recherche d’emploi actuellement défavorisées aient une chance.
  • Les travailleurs (et les chômeurs) doivent avoir droit à un bilan de compétences (à partir de 45 ans, p. ex.). Ils doivent pouvoir compter sur davantage de soutien pour la formation et la formation continue, à commencer par les branches conventionnées. La Confédération et les cantons doivent faciliter l’accès aux formations certifiantes, comme les CFC.
  • Les travailleurs âgés nécessitent une meilleure couverture sociale en cas de chômage. La réforme de la prévoyance vieillesse 2020 apporte à cet égard une amélioration : les chômeurs resteront désormais assurés dans leur caisse de pension à partir de 58 ans et conservent leur droit à obtenir une rente. Ils ne peuvent plus être obligés, s’ils arrivent en fin de droit, d’entamer leur avoir de vieillesse du 2e pilier. Cette amélioration est naturellement soumise à l’acceptation de la réforme dans les urnes. La Confédération doit en outre introduire une rente-pont pour les personnes en fin de droit (comme le fait le canton de Vaud, p. ex.).
  • Prévoir des retraites anticipées dans les solutions de branche.
  • Introduire une meilleure protection contre les discriminations, sous la forme d’une interdiction de discriminer, comme l’OCDE l’a par exemple conseillé.

Renseignements:
  • Daniel Lampart, premier secrétaire de l’USS, 079 205 69 11
  • Thomas Zimmermann, responsable de la communication de l’USS, 079 249 59 74

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25/04/2017

L’USS et Travail.Suisse soutiennent l’objet fédéral sur l’énergie du 21 mai

L'USS et Travail.Suisse approuvent l'objet fédéral sur l'énergie. Ils saluent la stratégie énergétique 2050 car elle permettra de développer en Suisse des innovations et des investissements et ainsi la création d'emplois. Les coûts pour cette perspective économique positive sont supportables car ils n'entraînent qu'un modeste relèvement du supplément réseau.

La stratégie énergétique 2050 promeut un approvisionnement énergétique indigène et renouvelable. Elle n'est pas seulement bonne pour le climat (réduction des émissions de gaz à effet de serre) et la santé (moins de pollution) mais aussi pour la place de travail suisse. La diminution de plus en plus marquée des énergies fossiles importées fera économiser des milliards. Cela permettra de réorienter les investissements vers l'efficacité énergétique, la réduction de la consommation d'énergie et les énergies renouvelables. Cela profitera au marché du travail.

Ces investissements auront lieu en Suisse. Ils permettront de conserver et de créer de dizaines de milliers d'emplois dans notre pays. Ces emplois profiteront à toutes les régions du pays car l'installation et la maintenance des énergies renouvelables et l'assainissement énergétique des bâtiments ont lieu partout. De plus, il s'agit d'emplois de différents niveaux de qualification (métiers du bâtiment comme polybâtisseur/euse, couvreur/euse, storiste ; responsable de projet, ingénieur/e, architecte, conseiller/ère en énergie, informaticien/ne etc.), ce qui optimisera le fonctionnement du marché du travail. Comme ces investissements se feront sur plusieurs décennies, la durabilité de ces emplois sera élevée.

La stratégie énergétique 2050, en favorisant l'innovation en Suisse, renforce aussi la compétitivité des entreprises suisses, en particulier celles qui exportent. Cela maintiendra et créera des emplois en Suisse dans le secteur industriel, en particulier dans l'industrie des machines.

En cas de rejet de l'objet, il y aura moins d'investissements dans l'efficacité énergétique et le développement des énergies renouvelables en raison de l'incertitude qui gagnera la politique énergétique. Cela aura clairement des répercussions négatives pour la place de travail suisse.

Il ne pourrait pas y avoir de moment plus favorable pour le passage aux énergies renouvelables : les prix du courant électrique sont si bas que les ménages et les PME peuvent absorber sans problème le supplément sur le réseau plus élevé de 2.3 ct./kWh au maximum ; sans parler des entreprises qui consomment beaucoup d'électricité vu qu'elles sont libérées de ce supplément. Les chiffres avancés par les opposants dans ce contexte ne correspondent à aucune réalité mais servent à faire peur. Concernant les investissements nécessaires à faire dans le réseau électrique (entretien, extension et transformation) la Suisse a un immense avantage vis-à-vis de tous les autres pays car elle a déjà le réseau électrique le plus dense d'Europe.

Il y a un excédent de courant dans toute l'Europe et cela ne changera que lorsque la reprise économique en Europe sera bien là. Mais sans un relèvement massif du prix des certificats d'émission de CO2, on continuera à produire du courant électrique à partir de charbon, ce qui est la cause principale de l'excédent de courant. C'est pourquoi, là aussi, il faut contredire les opposants à la stratégie énergétique 2050. Il n'y a pas de risque de pénurie de courant mais il est aussi juste de soutenir la production indigène pour des motifs écologiques.

L'approvisionnement en électricité en Suisse est stable au plus haut niveau car le réseau électrique est aussi bien entretenu. Une énorme capacité de courant entre et sort de Suisse chaque jour. Cet hiver, au cours d'un seul jour, 4'000 MW de courant a été importé, en même temps 2500 MW de courant a transité vers l'Italie et 1'500 MW de courant a été exporté en France sans avoir mis en danger l'approvisionnement électrique indigène une seule fois en ce jour. La capacité d'importation effective du réseau électrique suisse est d'environ 10'000 MW, ce qui correspond au besoin maximal indigène en courant.

Un oui à la stratégie énergétique 2050 ouvre la voie du tournant énergétique, incite à investir et offre une sécurité de planification. C'est un oui de raison et un engagement pour l'environnement et les places de travail.

Renseignements
  • Denis Torche, secrétaire central Travail.Suisse, Tél. 079 846 35 19
  • Dore Heim, secrétaire-dirigeante USS, Tél. 079 744 93 90

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20/04/2017

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