Agenda des manifestations et actualités

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Message concernant l’encouragement de la culture pour la période 2021 à 2024 (Message culture)

Réponse de l'USS à la consultation (n'existe qu'en allemand)

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Union syndicale suisse

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16/09/2019

Mise en circulation du billet de 100 francs

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Banque nationale suisse

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12/09/2019

ERC Grants für Prof. Scaramuzza und Prof. Pycia

Prof. Davide Scaramuzza vom Institut für Informatik und Prof. Marek Pycia vom Institut für Volkswirtschaftslehre erhalten vom Europäischen Forschungsrat (ERC) im Rahmen der ERC Consolidator Grants je 2 Millionen Euro Fördergelder, um in den nächsten fünf Jahren ihr innovatives Projekt umzusetzen.

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Université de Zürich - Faculté des sciences économiques

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11/09/2019

Soutien au climat et à la jeunesse pour le climat

Le changement climatique connaît une accélération fulgurante. Pour les syndicats du monde entier, la question d'un engagement pour des mesures efficaces est cruciale. En tant que pays enclavé, la Suisse est fortement touchée par le réchauffement climatique : l'énergie hydraulique, pilier de notre approvisionnement en électricité, est menacée, des villages entiers sont emportés par des glissements de terrain, des routes et des voies ferrées sont ensevelies. Les coûts sociaux et économiques s'annoncent exorbitants si le monde politique n'agit pas rapidement.

Ce sont les plus faibles qui seront les plus frappés par les conséquences négatives du réchauffement climatique, c'est-à-dire les personnes avec des faibles revenus, que ce soit chez nous ou au niveau mondial. C'est pourquoi nous, syndicalistes, nous engageons pour que le changement climatique puisse être freiné, mais aussi pour que les mesures contre le changement climatique soient socialement acceptables. Le mouvement syndical se trouve dans une position-clé en termes de lutte pour la protection climatique : nous nous engageons pour une politique durable au-delà des intérêts partisans. L'économie et le marché du travail suisses ne peuvent être assurés qu'avec de bonnes conditions de travail et une transition énergétique financée de manière solidaire !

La jeunesse pour le climat demande un soutien visible. Et elle en a besoin afin que le monde politique bouge enfin ! C'est pourquoi la mobilisation pour le climat le 28 septembre doit être vraiment très importante. Rendez-vous à 13h30 à la Schützenmatte à Berne, ou à 14h00 sur la Place fédérale.

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Union syndicale suisse

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09/09/2019

Améliorations en vue pour les parents et les proches d’adultes dépendants

Le Conseil national se penchera lors de sa session d'automne sur le congé de paternité ainsi que sur des aides aux personnes qui s'occupent de proches requérant des soins (" proches dépendants "). Les élu-e-s doivent saisir cette occasion d'apporter enfin des améliorations sensibles pour les personnes qui s'occupent des autres en plus de leur activité professionnelle.

Lorsqu'on s'occupe de proches ou d'enfants, on n'a qu'à se débrouiller soi-même : voici à peu près la devise des chantres du libéralisme économique en Suisse. Toujours selon les mêmes préceptes, ce type de travail est non rémunéré et pris sur les temps libres, souvent au détriment du revenu d'activité et de la prévoyance vieillesse. Plus de quelques jours de congé pour les nouveaux papas ? Un congé parental pour permettre aux familles de s'organiser ? Des périodes de congé pour s'occuper d'un proche malade ? Une sécurité financière pour les personnes qui s'occupent de leurs proches malades et qui déchargent ainsi le système de santé ? Rien de tout cela ! La Suisse est un pays en voie de développement en ce qui concerne les allègements et les aides pour les personnes qui assument des responsabilités pour leurs proches. Cette fois, le Conseil national a la possibilité d'atténuer quelque peu ces carences par le biais de plusieurs propositions.

Le 11 septembre, il débattra de l'initiative pour un congé paternité de quatre semaines et du contre-projet indirect du Conseil des États, qui propose deux semaines. Ce n'est pas beaucoup, mais tout de même... Une recommandation du National en faveur de l'initiative représenterait un signe important que l'on va vers une politique familiale progressiste.

Le 23 septembre, ce sont les aides aux personnes s'occupant de proches dépendants qui seront à l'ordre du jour. Selon le Conseil fédéral, les salarié-e-s auraient le droit de prendre jusqu'à trois jours de congé payés pour s'occuper de proches malades, comme c'est déjà le cas pour les parents d'enfants malades. Par ailleurs, le projet prévoit l'extension des bonifications pour tâches d'assistance dans l'AVS aux proches de personnes ayant seulement une légère impotence.

Congés d'assistance de longue durée

Mais le Conseil fédéral a raté l'occasion de présenter au Parlement l'option d'accorder des congés de plus longue durée pour des proches d'adultes malades ou accidentés. Le monde politique devra trouver des solutions pour ces personnes, car ce genre de responsabilités les obligent souvent - et majoritairement des femmes - à réduire leur taux d'activité rémunérée ou à l'abandonner complètement, avec les conséquences dramatiques pour leur sécurité financière, particulièrement à la retraite. Il faudrait donc introduire des congés d'assistance de longue durée, mais aussi la possibilité de réduire temporairement le taux d'activité rémunérée tout en gardant le droit de l'augmenter à nouveau par la suite.

Des améliorations tangibles seront apportées pour les parents qui ont des enfants gravement malades ou blessés : ils pourront prendre jusqu'à 14 semaines de congé réparties sur une période de 18 mois, pour avoir le temps pour les soins et l'assistance. Ces congés pourront être pris en journées ou en semaines. Cette avancée est à saluer, mais dans certains cas, il faudrait des congés nettement plus longs. Lorsqu'un enfant a un cancer par exemple, il a besoin de soins et d'assistance pendant 64 semaines en moyenne, selon le rapport du Conseil fédéral. Il revient donc aux politiques de combler la lacune de 50 semaines qui demeure avec la réglementation proposée.

Cet automne, le Conseil national a les cartes en mains pour améliorer la situation de personnes qui portent la responsabilité d'enfants ou d'adultes proches. Les propositions sont sur la table. Le Conseil national doit maintenant les adopter et les améliorer. Après la Grève des femmes* du 14 juin, c'est le moins qu'il puisse faire.

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Union syndicale suisse

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09/09/2019

Loi sur la poste : les cantons se montrent étonnamment tenaces

Peut-être bien que la Poste et le Conseil fédéral ont sous-estimé la situation et ne s'attendaient pas à une telle ténacité de la part des cantons et des communes dans leur mobilisation contre le démantèlement du réseau des offices de poste. Le 16 septembre, ce sera au tour des initiatives parlementaires des cantons de Genève, Bâle-Ville et Soleure d'être traitées au Conseil des États.

La commission compétente CTT-E propose le rejet de ces initiatives, mais uniquement parce qu'elle veut d'ores et déjà élaborer un projet de loi sur la base d'une initiative parlementaire identique déposée par le canton du Jura. Le projet de loi devrait être prêt dans un an.

Mais d'ici-là, si on n'arrive pas à freiner la Poste, il n'y aura plus que 750 offices de poste sur les 1000 qui restent encore à l'heure actuelle. Il y a bien le postulat de la CTT-N (19.3532) qui appelle le Conseil fédéral à exiger de la Poste une planification à plus long terme de l'approvisionnement postal de base. Ce postulat sera traité au Conseil national le 12 septembre, mais il ne parviendra pas à empêcher la poursuite du démantèlement. Le Conseil fédéral, lui, n'a pas de problème accepter le postulat.

En revanche, la motion Berberat (19.3749) pourrait bien représenter le " frein à main " nécessaire. Elle passera déjà le 10 septembre au Conseil des États et demande tout simplement un moratoire sur les nouvelles fermetures d'offices de poste jusqu'à ce que le projet de loi de la CTT-E soit prêt. Bien sûr, le Conseil fédéral rejette l'idée et renvoie à l'ordonnance révisée sur la poste, en vigueur depuis janvier 2019. Dans cette ordonnance, les critères d'accessibilité ont été adaptés et s'appliquent désormais au niveau des cantons et des agglomérations.

Mais, et c'est le hic, ces critères concernent aussi les agences postales. Ce qui fait qu'ils ne peuvent pas empêcher ne serait-ce qu'une seule nouvelle fermeture d'office de poste ! Impossible en tout cas de reconstruire ainsi un approvisionnement de base complètement lézardé. Les agences postales, c'est bien connu, ne sont pas en mesure d'offrir un service complet. C'est particulièrement vrai pour le trafic des paiements, puisqu'elles ne pourront jamais répondre aux normes de sécurité. Il faut donc absolument que la motion Berberat soit adoptée le 10 septembre !

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Union syndicale suisse

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09/09/2019

Le « financement uniforme » va coûter cher aux payeurs et payeuses de primes !

Après la récente prise de position du Conseil fédéral sur le projet de réforme du lobby des assurances, le Parlement va maintenant aborder ce " financement uniforme ". En cas d'acceptation du projet, de nouvelles sources de bénéfices s'ouvriront aux caisses-maladie et aux hôpitaux privés. Aux dépens des payeurs et payeuses de primes, bien sûr !

Cela fait des années que les faîtières des caisses-maladie se plaignent de fausses incitations onéreuses qu'il s'agirait d'enfin éliminer. Elles se gardent bien de dire qu'elles font elles-mêmes partie des principaux acteurs à en tirer parti. Par exemple, elles font en sorte, lors des négociations sur les tarifs stationnaires, que leurs assurances complémentaires lucratives soient favorisées partout où cela est possible, ce qui occasionne souvent des coûts supplémentaires pour les cantons. Toutefois, le modèle commercial des caisses-maladie et des hôpitaux privés est depuis longtemps sous pression. En effet, le Conseil fédéral et les cantons misent à juste titre sur davantage d'interventions peu compliquées en ambulatoire (c.-à-d. sans nuit à l'hôpital). Cela ne plaît absolument pas aux hôpitaux privés qui se sont largement dotés en appareils, installations et pavillons coûteux (voir "Hirslanden: So schnell verpuffen 800 Millionen Franken", en allemand). Et les caisses-maladie ne sont pas non plus contentes de cela, car elles gagnent aujourd'hui de l'argent surtout avec les assurances complémentaires dans le domaine stationnaire, désormais en recul.

Face à cette évolution, elles ne sont bien sûr pas restées sans rien faire. D'un côté elles remanient depuis des années leur modèle d'affaires et deviennent petit à petit non seulement des assureurs, mais également des fournisseurs de prestations. Ainsi l'assurance maladie Swica par exemple, avec sa chaîne de cabinets de groupe Medgate (en collaboration avec... la Migros !). D'un autre côté, elles se montrent de plus en plus agressives dans leur prise d'influence, au plan politique, sur la régulation de l'assurance de base. Elles sont en première ligne avec les membres rémunérés de leurs conseils d'administration et de divers autres organes qui siègent aussi à la commission de la politique de santé publique du Conseil national : Raymond Clottu (UDC/Groupe Mutuel), Ulrich Giezendanner (UDC/KPT), Sebastian Frehner (UDC/Groupe Mutuel), Heinz Brand (UDC/Santésuisse), Lorenz Hess (PBD/Visana), Ruth Humbel (PDC/Concordia) und Bruno Pezzatti (PLR/Groupe Mutuel).

Préserver l'accès non discriminatoire

Le " financement uniforme " est le projet phare du lobby des caisses-maladie. Selon ce modèle, les cantons devraient participer à parts égales et sans surcoût au financement des soins ambulatoires et stationnaires (actuellement, les cantons ne financent que les traitements stationnaires, à hauteur de 55 %). L'idée est bonne, en principe. Mais elle devient problématique dans la mesure où elle prévoit de prendre la somme aujourd'hui fournie par les cantons (soit environ huit milliards de francs) pour la refiler littéralement aux caisses-maladie. Celles-ci pourraient alors distribuer ces fonds selon leur bon vouloir aux prestataires de soins. Et qui en profiteraient le plus ? Les cliniques privées notamment (même celles qui ne figurent pas sur les listes des cantons !) et par conséquent, les modèles d'assurances complémentaires des caisses-maladie.

Le système de santé est un élément du service public : il fait partie de l'approvisionnement public de base. Personne ne choisit s'il ou elle tombe malade ni quelles " prestations " il ou elle aimerait avoir. La santé, ce n'est pas du Coca Cola. Il est donc impératif de mettre le holà à la mainmise éhontée des protagonistes privés sur la gouvernance dans le système de santé. Le mieux, ce serait que le Conseil national le fasse déjà lors de la session d'automne qui commence sous peu. La régulation et la planification de l'approvisionnement en santé publique doit rester intégralement la mission des pouvoirs publics. Ce n'est qu'ainsi qu'un accès non discriminatoire aux prestations peut être garanti pour toutes les couches de la population.

Cet accès est d'ailleurs sous pression depuis longtemps, en raison d'un mode de financement antisocial. Mais même avec le " financement uniforme ", les payeurs et payeuses de primes ne gagneraient rien du tout, au contraire : le mécanisme de financement proposé conduirait même à ce que la participation aux coûts pour les assuré-e-s, déjà exorbitante à l'heure actuelle, augmente encore davantage. Et si la revendication alternative des cantons devait être entendue, à savoir que les soins de longue durée soient intégrés au " financement uniforme ", elle résulterait inévitablement en une poussée supplémentaire et prolongée des primes. Car avec l'évolution démographique, il n'y a aujourd'hui pratiquement pas un poste de dépense qui augmente plus rapidement que les soins de longue durée. Ceux-ci font tout autant partie de l'approvisionnement public de base que les soins médicaux et doivent dès lors aussi être financés principalement par des fonds publics, c'est-à-dire par des recettes fiscales prélevées en fonction du revenu. Un nouveau transfert sur les primes par personne serait absolument intolérable pour une bonne partie de la population.

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09/09/2019

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