Lavoro e occupazione

Toujours plus d’associations en faveur de Prévoyance vieillesse 2020

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Après les grands syndicats de Suisse, le PS, Alliance F, les paysans et le Conseil suisse des aînés, c’est au tour de la deuxième plus grande faîtière de retraité(e)s de dire Oui à la réforme des retraites. La société des employés de commerce s’est aussi rangée dans le camp du Oui.  

La Fédération des associations des retraités et de l’entraide en suisse (FARES) soutient à son tour Prévoyance vieillesse 2020. Le débat a été nourri le 9 juin à Berne. Chacun a pu présenter ses arguments et faire entendre sa voix. Mais en fin de compte, c’est quasiment à l’unanimité que les délégué(e)s se sont prononcés en faveur de la réforme, avec 25 voix pour, 1 contre et une abstention. Un résultat clair comme de l’eau de roche, malgré la recommandation de l’Avivo de voter Non. Les arguments qui jouent en faveur de Prévoyance vieillesse 2020 ont donc largement convaincu.

Enfin un pas contre la discrimination à l’encontre des femmes

Pour la FARES, il est essentiel que la réforme permette de garantir les rentes actuelles et d’assurer le financement de l’AVS pendant les 15 prochaines années. C’était le principal argument retenu en faveur du Oui. L’organisation a aussi estimé que la hausse de la TVA de 0,3% que la population va effectivement ressentir était tout à fait supportable. Ce n’est pas cher payer pour absorber le nombre accru de nouveaux retraité(e)s et stabiliser l’AVS. L’augmentation de l’âge de la retraite des femmes est certes regrettable, mais les délégué(e)s de la FARES ont estimé que les avantages étaient néanmoins prépondérants, puisque : « un pas est enfin fait contre la discrimination envers les femmes au niveau des caisses de pension». Les améliorations pour les travailleurs âgés qui perdraient leur emploi ont également pesé dans la balance.

Les employé(e)s de commerce aussi pour

La Société des employés de commerce suisse (SEC) a quant à elle emboîté le pas aux autres fédérations qui représentent les travailleurs et les travailleuse : les délégués de la SEC, forte de 47 000 membres, se sont clairement exprimés en faveur d'une réforme qui va «dans la bonne direction» lors de leur assemblée à Yverdon-les-Bains le 10 juin. La faitière a également lancé un appel à l’Etat et aux entreprises à mettre en place des incitations pour contribuer à une politique de la vieillesse économiquement et socialement juste.

Renforcer, assurer et moderniser

Le camp des partisans de la réforme des retraites se renforce de semaine en semaine. Voilà qui va dans le bon sens. Car en effet, il faut absolument renforcer l’AVS, le pilier le plus social et le plus redistributeur ‒ pour les femmes notamment ‒ ainsi qu’assurer et moderniser le système des retraites. Prévoyance vieillesse 2020 le permet justement.

Travail au noir : coupable nonchalance des autorités

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Le nombre de situations donnant lieu à un soupçon de travail au noir a augmenté en 2016 par rapport à 2015. Mais le nombre de contrôles a diminué ! Ce décalage montre que les acteurs politiques ne sont pas disposés à combattre le travail au noir de manière vraiment efficace. C'est pourquoi l'Union syndicale suisse (USS) demande principalement des amendes réellement dissuasives pour les employeurs fautifs.

Le rapport annuel du SECO sur l' " Exécution de la loi fédérale concernant des mesures en matière de lutte contre le travail au noir " (LTN) publié aujourd'hui fait apparaître que le nombre de situations donnant lieu à un soupçon de travail au noir a augmenté ; cela, de 12 % en ce qui concerne le droit des assurances sociales, de 13,5 % pour le droit des étrangers et de 9 % pour le droit de l'impôt à la source. Or le nombre d'entreprises et celui de personnes contrôlées ont diminué, durant la même période, respectivement de 8,1 % et 11,1 %.

C'est ainsi que l'écart entre le nombre de cas suspects et celui de contrôles effectués se creuse. Alarmant. Quant à l'argumentation avancée par le SECO, selon laquelle les contrôles seraient plus ciblés aujourd'hui, c'est un pur euphémisme.

L'USS demande que les mesures suivantes soient prises pour faire pièce au travail au noir :

  • application d'amendes dissuasives pour les employeurs fautifs ; elles devront être aussi élevées que celles infligées en cas d'infraction aux mesures d'accompagnement ;
  • élimination par la Confédération, à l'aide de prescriptions précises et d'un financement plus efficace, des grandes différences existant entre cantons en matière de contrôles, de sanctions et d'informations sur les mesures prises et les sanctions prononcées ; 
  • régularisation de la situation des sans-papiers sur le modèle de l'opération genevoise dite " Papyrus ", ce qui contribuera à endiguer ce phénomène.

Il faut donner un nouvel élan à une révision de la LTN qui intègre ces mesures.

Renseignements
  • Luca Cirigliano, secrétaire central de l'USS responsable du problème des conditions de travail, 076 335 61 97
  • Thomas Zimmermann, responsable de la communication et porte-parole de l'USS, 079 249 59 74

Une politique monétaire active, avec des buts clairs, est nécessaire

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Le franc reste fortement surévalué. Tendanciellement, il s'est même légèrement apprécié ces derniers temps. L'emploi stagne largement, contrairement à l'évolution à la hausse que connaissent d'autres pays. Les annonces de licenciements collectifs ou de délocalisations se sont multipliées pendant les mois d'avril, mai et juin. Les capacités de l'économie suisse sont sous-utilisées. Dans un tel contexte, notre pays a besoin d'une politique monétaire expansionniste. Or, à cause de la surévaluation du franc, les conditions monétaires sont de toute évidence restrictives. C'est ce qui ressort aussi du Monetary conditions index publié par la Banque nationale suisse (BNS) dans son bulletin trimestriel.

C'est une bonne chose que la BNS continue à agir contre l'appréciation du franc en intervenant sur le marché des devises et en maintenant bas les taux d'intérêt. Mais la communication sur ses buts de politique monétaire manque toujours de clarté. Personne ne sait si la BNS va combattre à l'avenir de nouvelles appréciations du franc.

L'USS attend de la BNS qu'elle s'oppose beaucoup plus à la surévaluation du franc. Le but doit être que le taux de change se stabilise à très court terme aux alentours de 1,10 franc pour 1 euro et qu'ensuite, l'on fasse rapidement en sorte que, grâce à un taux modéré, la Suisse ne subisse pas de préjudice. La BNS devrait se donner des buts plus clairs et essayer de les réaliser (p. ex. en matière d'inflation).

renseignements
  • Daniel Lampart, premier secrétaire et économiste en chef de l'USS, 079 205 69 11 
  • Thomas Zimmermann, responsable de la communication et porte-parole de l'USS, 079 249 59 74

14 juin : Passons les salaires à la loupe - contrôles des salaires, maintenant !

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Le Conseil fédéral a tout de même promis un message sur la révision de la loi sur l'égalité jusqu'à l'été 2017 qui pousserait les entreprises à enfin passer leurs salaires sous la loupe. Les syndicalistes et d'autres organisations féminines le prennent au mot : dès le 14 juin, qui célèbre depuis 26 ans la légendaire grève des femmes, elles monteront la garde tous les mercredis sur la place fédérale jusqu'à ce que le Conseil fédéral adopte son message. Elles rappelleront ainsi que les salaires doivent être examinés sous toutes les coutures. Elles exigent des contrôles des salaires, elles exigent des sanctions en cas de discrimination salariale - elles exigent l'égalité.

Des projets se basant sur la bonne volonté, comme le Dialogue sur l'égalité des salaires, n'ont pas eu les effets escomptés contre les discriminations salariales persistantes. Cela n'empêche pas les partis bourgeois de s'opposer de toutes leurs forces à des mesures contraignantes. Ils préfèrent nier l'existence-même de discriminations salariales avec des arguments fallacieux.

L'égalité salariale est inscrite dans la Constitution depuis 36 ans, la loi sur l'égalité existe depuis 21 ans, et pourtant, les femmes attendent toujours un salaire égal. L'écart salarial était d'environ 18,1% en 2014. Aucun critère objectif, comme une différence d'âge, de formation, de fonction ou de niveau de compétences ou encore d'ancienneté ne permet de justifier près de la moitié de cet écart de salaire.

Après des décennies d'attente pour l'égalité salariale, des syndicalistes et des organisations féminines vont monter la garde sur la place Fédérale jusqu'à ce que le Conseil fédéral présente son message sur la mise en œuvre de l'égalité salariale.

Veilles

  • 14 juin, 12h-13h30
  • Tous les mercredis suivants, entre 8 et 9h.
Renseignements :
  • Regula Bühlmann, secrétaire centrale, 076 200 90 89
  • Thomas Zimmermann, responsable de la communication de l'USS, 079 249 59 74

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