L'absence de solidarité suisse au "contrat social" européen, un modèle à suivre?
Auteur(s)
Accéder
Texte intégral indisponibleDescrizione
La Confédération helvétique est le pays qui est le moins favorable à une participation au projet de construction européenne. Il constitue l’Etat qui est le plus réticent à la sorte de « contrat social » qui fonde ce projet. L’intérêt didactique du contre-exemple suisse est de rappeler que la création et le développement de l’Union européenne ne résultent pas d’une « nécessité » historique. L’intégration européenne est bien la conséquence de choix sous forme d’engagements et de contrats qui auraient pu être différents. Le cas suisse a ainsi la vertu de remettre en cause certaines conceptions déterministes de la construction européenne. L’intérêt du contre-exemple suisse est de rappeler que la participation à l’UE a résulté de choix politiques, que ceux-ci auraient pu être différents et qu’il peut être intellectuellement fructueux de s’imaginer ce que serait l’Europe sans l’Union européenne.
Institution partenaire
Langue
Data
Le portail de l'information économique suisse
© 2016 Infonet Economy