Travail et emploi

« Projet fiscal 17 » : problèmes non résolus

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L'Union syndicale suisse (USS) voit d'un œil critique la nouvelle RIE III (" Projet fiscal 17 ") présentée aujourd'hui par le conseiller fédéral Ueli Maurer et les gouvernements cantonaux. Avec l'augmentation des allocations familiales, on y a certes intégré une amélioration sociale, mais en même temps, on risque de voir l'impôt sur le bénéfice fortement baisser dans les cantons et les communes ; cela, pour toutes les entreprises. Et encore plus qu'avec la RIE III.

Les baisses de l'impôt sur le bénéfice prévues par les cantons constituaient déjà avec la RIE III la mesure le plus chère et la moins efficace. Le net rejet de cette dernière par le peuple a montré que la Confédération et les cantons doivent faire marche arrière, en ne relevant pas la part de l'impôt fédéral direct destinée aux cantons. Or, le projet présenté aujourd'hui va encore plus loin que la RIE III. Manifestement, même les dispositions transitoires (" step-up ") seront supprimées, alors qu'elles auraient permis, sans baisse d'impôts, de changer de système pour les sociétés à statut spécial. Paradoxalement, la hausse de l'imposition partielle des dividendes à 70 % renforcera encore plus la pression en faveur de baisses d'impôts. Sous la pression des arts et métiers, les cantons essaieront d'utiliser ces recettes supplémentaires pour baisser encore plus l'impôt sur le bénéfice.

Les grands axes présentés aujourd'hui auraient des problèmes en cas de votation populaire. En effet, la RIE III a, par exemple, aussi été clairement rejetée dans le canton de Bâle-Ville qui a proposé un projet meilleur. L'USS attend de l'ensemble du Conseil fédéral qu'il corrige les grands axes présentés aujourd'hui. Nous avons besoin d'un projet plus social et moins onéreux.

Renseignements
  • Daniel Lampart, premier secrétaire de l'USS, 079 205 69 11

Prévoyance vieillesse 2020 plus nécessaire que jamais

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Le Conseil des Etats a décidé aujourd’hui les mesures d’économies sur les prestations complémentaires (PC) les plus lourdes depuis leur création en 1965. Cela montre clairement : des rentes AVS plus élevées comme le prévoit Prévoyance vieillesse 2020 sont urgemment nécessaires.

Le Conseil des Etats veut réduire les dépenses des PC d’environ un demi-milliard de francs par an. Ces mesures d’économies vont toucher durement les séniors ainsi que les personnes handicapées. Sans mesures compensatoires dans l’AVS, leur marge de manœuvre financière déjà très modeste sera encore plus maigre.

Il est toutefois positif que le Conseil des Etats veuille enfin adapter les dépenses reconnues pour les frais de logement à l’augmentation des loyers. Mais en même temps, il réduit les dépenses reconnues pour les primes d’assurance-maladie. Les PC devraient correspondre au maximum à la prime de la troisième assurance-maladie la moins chère. Cela signifie que les 300 000 bénéficiaires de PC devraient changer de caisse pour les moins chères. Le libre choix d’une caisse-maladie est pourtant massivement restreint pour les personnes très âgées et dépendantes de soins. Beaucoup de ces personnes ne pourront pas changer de caisse-maladie et devront donc économiser sur leur minimum vital pour payer la participation plus élevée aux primes d’assurance-maladie. Les cantons économisent ainsi 170 millions de francs par an sur le dos des bénéficiaires de PC. Le Conseil des Etats veut économiser 123 autres millions sur le remboursement des primes d’assurance-maladie.

Ces coupes dans les PC sont indignes. Le Conseil national qui traitera ensuite le projet doit les corriger.  

La décision de la Chambre haute montre clairement que la population dans son ensemble ne peut mener une vie digne à la retraite qu’avec des rentes AVS plus élevées. La réforme de la prévoyance vieillesse 2020 est un pas important et adéquat dans ce sens.  

Renseignements:

 

  • Doris Bianchi, Adjointe du premier secrétaire de l'USS, 076 564 67 67
  • Thomas Zimmermann, responsable de la communication de l'USS, 079 249 59 74

Modification de l’ordonnance sur la formation professionnelle (OFPr): Renforcement de la formation professionnelle supérieure, consultation

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L’UBS fait de la pub pour une épargne-prévoyance à haut risque

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UBS parle mal de l’AVS depuis des années pour pouvoir vanter ses produits dans le cadre du 3e pilier. En mai 2017, la banque a lancé une nouvelle offensive qui recommande des structures de portefeuille pour ses nouvelles cotisations d’épargne avec un taux élevé d’actions. Pour les personnes de 35 et 44 ans, elle suggère 75% d’actions (!). Pour les 45 à 54 ans, la proportion d’actions reste à un niveau très élevé (47%). C’est totalement fallacieux.

AVS plus avantageuse que le 3e pilier

L’USS a pour sa part calculé les avantages et les désavantages du 3e pilier par rapport à l’AVS : les salariés normaux s’en sortent mieux avec l’AVS. Pour les couples, la différence en faveur de l’AVS est de 350 000 francs. Pour les célibataires, ce montant est de plus de 200 000 francs. Les coûts administratifs de l’AVS sont bien moindres puisqu’aucun actionnaire ou manager surpayé n’y gagne un centime. L'AVS est en outre financée socialement. Les gros salaires cotisent beaucoup plus qu’ils ne perçoivent. Au profit des revenus bas et moyens.

L’épargne-prévoyance pour le 3e pilier dont le taux en actions est élevé qu'UBS promeut n’est pas seulement chère, mais aussi risquée. De grandes pertes sont possibles. A la différence de l’AVS, mais aussi des caisses de pension. Les actions représentent une catégorie de placements risquée : celui qui aurait acheté une action UBS en 2006 pour sa prévoyance vieillesse la payait environ 65 francs. Pendant la crise qui a suivi, son cours s’est effondré. L’action ne s’est d’ailleurs jamais complètement remise. Elle ne vaut actuellement plus qu’environ 16 francs. Une grande partie de la fortune investie est partie en fumée.

Retraité(e)s captifs

Des comparaisons sur le long terme montrent que les actions réalisent en moyenne des rendements un peu plus élevés. Toutefois, les rendements moyens ne sont pas significatifs pour ce type d’investisseurs. Quand on a besoin d’argent, par exemple après la retraite, on doit vendre ses actions à un moment précis. Et si on joue de malchance, les marchés sont alors justement baissiers. Les chiffres de la banque Pictet montrent que les actions suisses entre 1950 et aujourd’hui ont conclu 17 années sur 67 en baisse, soit 28% des années. Les différentes stratégies de placement peuvent être comparées avec les mêmes chiffres. Un fonds avec 75% d’actions a par exemple eu des rendements moins bons dans 10 cas sur 50 qu’avec une stratégie plus sûre comportant uniquement des obligations (pour une personne de 44 ans jusqu’à la retraite).  

Aucun risque de cette sorte avec l’AVS, puisqu’elle est financée par des revenus courants (cotisations salariales, contribution de la Confédération) et n’investit qu’à la marge dans des produits financiers. Les caisses de pension courent aussi des risques bien moindres. Comme elles assurent les actifs et les rentiers, elles ne doivent pas vendre leurs actions à un moment donné, à la différence des individus.  

Raison pour laquelle, tous les salarié(e)s qui ont des revenus bas à moyens devraient dire Oui à la hausse des rentes AVS prévue par Prévoyance vieillesse 2020.

PV 2020: Pourquoi UBS démolit l’AVS

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Depuis des années, UBS publie au moins une fois par an une soi-disant étude sur l’AVS qu’elle se fait un plaisir de dégommer. La dernière remonte à la semaine dernière. Mais cette fois-ci, je n’en ai pas cru mes yeux. Quelques jours plus tôt, un conseiller d’UBS me remettait un prospectus publicitaire qui lui aussi peignait l’avenir de la prévoyance vieillesse en noir. Il est dès lors évident que la stratégie sans scrupules d’UBS ne vise qu’à faire des affaires sur le dos des citoyens apeurés en leur vantant sa nouvelle épargne-prévoyance à haut risque.

UBS répand la panique selon un schéma bien rôdé. La banque brandit la menace de la démographie et assène sans relâche aux potentiels clients que l’AVS a de gros problèmes de financement. Mais pas un mot sur le fait que l’AVS verse actuellement plus du double de rentes (2,2 millions) qu’en 1975 (900 000), sans que les cotisations n’aient jamais été augmentées. Pas un mot non plus sur le fait que toutes les études qui depuis 30 ans prévoyaient un trou financier désastreux ont été démenties. Il est effectivement impossible de prévoir à aussi long terme que ne le fait UBS. L’Office fédéral des assurances sociales a pour sa part fait des prévisions jusqu’en 2045 qui prennent en compte une augmentation de la productivité pourtant très prudente. Résultat : il faudrait un léger financement additionnel d’un peu plus de 1 % du PIB. L’étude d’UBS ne vaut donc même pas le papier sur lequel elle a été écrite. 

Depuis peu, UBS insiste aussi sur les problèmes de caisses de pension. Elles sont incontestablement dans une situation difficile en raison des taux d’intérêts extrêmement bas. Ce n’est pourtant pas une raison de présenter le système des trois piliers comme si le premier pilier s’écroulait et le deuxième présentait de larges fissures alors que le 3e pilier serait dans un état irréprochable. Car le problème des taux d’intérêts bas se pose également pour le 3e pilier, comme pour tout système de prévoyance par capitalisation.

75% d'actions pour un 3e pilier: cher et risqué

Mais UBS n’en a que faire : elle promeut dans son prospectus des fonds de prévoyance qui comportent jusqu’à 75 % d’actions. Sans aucun scrupule, même si la banque écrit en tout petit que plus le pourcentage d’actions augmente, plus les fluctuations de valeurs et donc les risques sont importants. Et si je dois prendre ma retraite pendant que la Bourse est en crise ? Et ce n’est pas là un scénario catastrophe de syndicaliste. En ce qui concerne les comptes de prévoyance du 3e pilier défiscalisés, je ne peux en effet pas décider librement quand je retire le capital, ni quand je paie des impôts dessus.

Sur les 67 dernières années boursières, 19 ont clôturé sur une baisse. Cela veut dire presque tous les quatre ans. C’est un risque bien trop élevé pour tous ceux qui ne sont pas très fortunés, comme l’explique cet article. UBS se garde bien de dire que ses produits sont chers. Les traders, les bourses, les fonds et la banque, chacun ramasse son écot sur mon 3e pilier. Au contraire de l’AVS : elle est gérée de manière tellement économique et efficiente que notre assurance sociale est celle qui peut de loin générer le plus de rente avec chaque franc de cotisation.

Traders, assureurs et banquiers ne gagnent rien avec l'AVS

Et comme, grâce au système de financement par répartition, toutes les cotisations salariales financent directement les rentes des retraité(e)s, il n’y a pas d’argent à se faire pour les banques et les assurances. UBS brandit plutôt la peur du vieillissement démographique et essaie de monter les générations les unes contre les autres. Celles et ceux qui bénéficient maintenant de leur retraite ont, pendant leur vie active, financé la retraite des séniors d’alors. Et celles et ceux qui actuellement travaillent et cofinancent de leurs cotisations les retraites actuelles, pourront bénéficier plus tard de l’AVS.

Une AVS solide et des caisses de pensions stables ne sont pas dans l’intérêt des banques, des assurances et de leur association economiesuisse. Ils ne voient donc pas d’un très bon œil Prévoyance vieillesse 2020 qui renforce l’AVS et sécurise les retraites. Et préfèrent peindre le diable sur la muraille pour nous convaincre de la nécessité de contracter un 3e pilier onéreux et très risqué. Ne nous laissons pas entraîner dans ce jeu de dupe. En votant Oui au compromis Prévoyance vieillesse 2020, nous pouvons contrecarrer leurs plans. Le 24 septembre, la balle est dans notre camp.

Understanding Trust at the Organizational Level: Conceptual and Empirical Advances

Governing Voluntary Work Behaviors - A Comparative View from Psychological Economics and Organizational Behaviors

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Gegenstand des Aufsatzes ist eine systematische Gegenüberstellung der Erkenntnisse der psychologischen Ökonomik und des Bereichs Organizational Behavior (OB) zum Thema „Prosoziales Verhalten im Unternehmen“. Prosoziales Verhalten im Unternehmen ist Arbeitsengagement der Mitarbeiter aus freien Stücken wie etwa die Einbringung innovativer Vorschläge. Psychologische Ökonomik und OB untersuchen diese – vom engen Eigeninteresse abweichenden – Verhaltensweisen mit unterschiedlichen Methoden und theoretischen Modellen, die sich jedoch ergänzen. Die psychologische Ökonomik untersucht prosoziales Verhalten in erster Linie durch Laborexperimente. Laborexperimente haben eine hohe interne aber meist eine eher tiefe externe Validität. OB untersucht prosoziales Verhalten hauptsächlich durch Befragungen und Felduntersuchungen. Diese erlauben es, Einstellung und Wahrnehmung der Mitarbeiter zu analysieren. Zudem weisen sie eine höhere externe und gleichzeitig eine tiefere interne Validität als Laborexperimente auf. Ein systematischer Vergleich der Evidenz beider Gebiete ermöglicht a) die Aufdeckung robuster (weil durch mehrere Methoden validierte) Resultate und b) die Ausleuchtung blinder Flecken. (A) Evidenz aus beiden Bereichen zeigt, dass prosoziales Verhalten meist intrinsisch motiviert ist. Intrinsische Reziprozität, prosoziales Vertrauen und organisationale Fairness sind systematische Einflussfaktoren prosozialen Verhaltens. (B) Ein blinder Fleck zeigt sich etwa in Bezug auf den Einfluss von Persönlichkeit auf prosoziales Verhalten. Die psychologische Ökonomik demonstriert, dass Persönlichkeitsmerkmale prosoziales Verhalten systematisch und in hohem Ausmaß beeinflussen: nur wenige „altruistische Bestrafer“ sind notwendig, um prosoziales Verhalten in einer Gruppe aufrecht zu halten. Diese Erkenntnis steht im Widerspruch zu den Erkenntnissen der traditionellen OB-Forschung, die den Einfluss von Persönlichkeit auf prosoziales Verhalten in verschiedenen Meta-Analysen als sehr gering nachgewiesen hat.

Surfing the Tsunamis: Exploring Trust and Distrust in the context of the UK's Public Sector

To Trust or not to Trust: Exploring the motivations underlying leader-follower trust decisions

Trust Processes in the Eye of the Storm: How Do We Cope with Salient Vulnerability?

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Disruptive change has become a trademark of the post-financial crisis era. Many organisations are facing extremely challenging austerity-based situations, affecting and disrupting their business model and their institutional logic, and leaving employees vulnerable to job threat. The UK public sector is a particular case in point as it has already faced a series of dramatic budget cuts (up to 25-30%) (Responsibility 2010, Conway, et al. 2014), and is now entering a second round of further substantive retrenchment (an additional 25-40% reduction in institutions’ budgets). These cuts have produced a different and diminished scale and scope of the public sector within the UK economy, with the next round anticipated to create further profound and enduring changes, which threaten public sector employees in a number of substantive ways. In such dramatic situations, employee trust, i.e. the willingness of employees to accept vulnerability based on positive beliefs (Mayer, et al. 1995), is an important means of coping with these accelerating uncertainties.

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