Arbeit und Erwerbstätigkeit

Bon pour l’environnement, le climat et l’emploi

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Depuis Tchernobyl au moins, l'Union syndicale suisse (USS) et ses syndicats sont pour la sortie du nucléaire. Aujourd'hui, cette sortie est possible. C'est pourquoi - mais ce n'est pas là la seule raison - l'USS soutient la Stratégie énergétique 2050 sur laquelle nous voterons le 21 mai.

  1.  Qu'on le veuille ou non, le temps des centrales nucléaires en Suisse prend fin. Même la " plus jeune " d'entre elles a déjà 33 ans. Chaque remise à niveau devient plus chère et le risque ne diminue pas pour autant parce que nous n'avons guère d'expérience avec l'exploitation de si vieilles centrales. Leur production est de bien 20 térawattheures d'électricité, une quantité qui devra être produite autrement. Sans attendre encore plus.
  2. La Stratégie énergétique 2050 veut accélérer le développement des énergies renouvelables en augmentant le supplément sur les coûts de transport de l'énergie et en raccourcissant en partie la liste des projets en attente. Désormais, il n'y aura pas uniquement des primes d'injection, mais aussi des rétributions uniques. C'est là une solution pragmatique pour les petites et plus grandes installations photovoltaïques. Le supplément sera payé avec la facture d'électricité, qui augmentera d'environ 30 francs par année pour un ménage moyen. C'est supportable.
  3. 3. Grâce aux investissements dans l'efficacité énergétique et les énergies renouvelables, des emplois seront maintenus, d'autres créés. Toutes les régions du pays en profiteront. Ces emplois correspondent à différents niveaux de qualifications. Une bonne chose pour le site industriel suisse.
  4. 4. La Suisse est mobile et on ne voit pas quand cela s'arrêtera. Le trafic motorisé continuera à augmenter rapidement ces prochaines années. Les prévisions parlent d'une augmentation pouvant aller jusqu'à 18 % pour le trafic individuel, 37 % pour celui des marchandises. La croissance du trafic aérien est la plus forte, une charge pour le climat que rien ne vient compenser. La Stratégie énergétique 2050 imposera au moins aux nouveaux véhicules qu'ils respectent les normes de l'Union européenne. C'est déjà ça.
  5. La Stratégie énergétique 2050 pose des garde-fous pour accroître l'efficacité énergétique et faire baisser la consommation d'énergie. Ce sont là les deux piliers du changement énergétique, une vraie politique climatique. Fini les combustibles et les carburants fossiles ! Les bâtiments et le trafic produisent aujourd'hui les plus importantes émissions de CO2. Pour cette raison, nous devons investir dans l'efficacité énergétique et réduire notre consommation d'électricité ; cela, pour pouvoir utiliser cette dernière de manière qui épargne le climat.

En résumé, la charge qui pèse sur le climat n'a pas de limite. Il ne sert à rien de rappeler le bon bilan CO2 que la Suisse connaît grâce aux centrales hydroélectriques et nucléaires. Cela n'influe pas sur le changement climatique qui aura des conséquences énormes pour notre pays à cause de sa topographie. Tous ceux et toutes celles qui disent non à la Stratégie énergétique 2050 et tous ceux et toutes celles qui trouvent que c'est aux autres d'agir manquent une dernière occasion d'accélérer le tournant énergétique. Si le non gagne dans les urnes, le résultat ne sera qu'un blocage. Et ça, nous ne pouvons pas nous le permettre !

Le principe du lieu de provenance est synonyme de sous-enchère

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Le Conseil fédéral veut réviser les marchés publics. Mais concernant les problèmes qui se posent, il ne fait pas preuve d'une grande intuition. Sa proposition de renoncer au principe du lieu d'exécution ferait exploser la concurrence déloyale.

Dans le cadre de la révision totale de la loi fédérale sur les marchés publics (LMP), le Conseil fédéral propose des innovations quelque peu " tordues ". La plus dangereuse est le remplacement du principe du lieu d'exécution par celui de provenance.

Pour protéger les salaires usuels locaux, il faut maintenir le principe du lieu d'exécution

Qu'est-ce que cela signifie ? Ces deux principes, qui renvoient à des lieux différents, déterminent quelles conditions de travail une entreprise doit respecter lorsqu'elle soumissionne pour un mandat public. Selon le principe du lieu de provenance, celle-ci doit appliquer les conditions en vigueur là où elle est établie. Alors que selon le principe du lieu d'exécution, les conditions en vigueur là où le travail se fait prévalent. Prenons un exemple : une entreprise du Jura qui soumissionne pour la construction d'une grande halle à Genève doit, avec le principe du lieu d'exécution, respecter les salaires genevois, mais les salaires jurassiens sont à verser si l'on applique le principe du lieu de provenance. Dans ce dernier cas, les soumissionnaires des cantons où les conditions de travail sont bonnes se trouvent désavantagés par rapport à ceux des " cantons à bas salaires ". Pour pouvoir affronter cette concurrence, ils devraient dégrader leurs propres conditions de travail. Bref, le principe du lieu de provenance enclencherait une spirale descendante.

Plus le même droit pour la même chose

Le principe du lieu d'exécution est quelque chose de central pour protéger les salaires et les conditions de travail en usage dans les régions et les branches. Il est aussi un élément essentiel des mesures d'accompagnement. Sa fonction est d'empêcher, par exemple, qu'une entreprise polonaise puisse verser des salaires polonais sur un chantier public lausannois. La proposition du Conseil fédéral de ne plus appliquer que le principe du lieu de provenance rompt ainsi avec la philosophie des mesures d'accompagnement. La protection des conditions de travail en usage dans les régions s'appliquerait dans l'économie privée, mais pas dans le secteur public. C'est incompréhensible. Et que le Conseil fédéral s'obstine, dans son message au Parlement, à vouloir ce principe du lieu de provenance l'est encore plus. En effet, de nombreuses organisations de l'artisanat, patronales et de salarié(e)s ainsi que les cantons ont exprimé leur refus de changer de principe dans le cadre de la procédure de consultation.

Au tour de la commission du Conseil national

La prochaine instance qui traitera cette révision de la LMP est la Commission de l'économie et des redevances du Conseil national. Elle le fera le 16 mai. L'Union syndicale suisse (USS), Travail.Suisse et leurs fédérations respectives l'ont invitée à corriger les erreurs du Conseil fédéral et à revenir au principe du lieu d'exécution. Toute autre attitude serait un signal pour davantage de sous-enchère.

Autres points que les syndicats veulent changer

  • La Commission de la concurrence (COMCO) ne doit plus avoir de droit de recours en matière de marchés publics. L'obligation d'informer la COMCO doit par conséquent être biffée ; cela, aussi à l'article 9 alinéa 2 de la loi sur le marché intérieur. Et pourquoi ? Parce que, ces derniers temps, la COMCO a critiqué des réglementations cantonales sur les marchés publics en matière de respect de dispositions figurant dans des conventions collectives de travail et de limitation des chaînes de sous-traitants.
  • Les chaînes de sous-traitants doivent être limitées à un seul niveau.
  • Concernant la conformité à la CCT, des attestations sérieuses devront être obtenues.

Modification de la loi sur les banques et de l’ordonnance sur les banques (FinTech), consultation

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Mise en œuvre du premier paquet de mesures de la Stratégie énergétique 2050 : modifications à l’échelon de l’ordonnance

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DOSSIER N° 121: Négociations conventionnelles et salariales 2016/2017

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Un aperçu des secteurs couverts par les syndicats de l’USS

Informatique obligatoire au gymnase: procédure d'audition sur le plan d'études cadre

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Aides financières pour l’accueil des enfants: tout vient à point à qui sait attendre !

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A son tour, le Conseil national donne le feu vert : la Confédération pourra investir 100 millions de francs dans l’accueil extrafamilial des enfants sur les cinq prochaines années. Une décision de la Chambre haute orientée vers l’avenir.

Le Parlement a longuement délibéré sur cet objet qui pourtant était quasiment incontesté en consultation. Il a pourtant failli échouer plusieurs fois parce qu’economiesuisse et ses acolytes politiques ne voulaient pas décharger les parents qui travaillent. Le 2 mai, le Conseil national a pourtant accepté la proposition du Conseil fédéral d’investir 100 millions au cours des cinq prochaines années dans l’accueil extrafamilial des enfants. Nos arguments ont aussi convaincu les partis bourgeois. Dans la fraction PLR en particulier, certains sont revenus à la raison plutôt que de se laisser guider par la seule idéologie.

Les parents suisses paient trop

La plus grande partie des fonds promis doit aider les cantons à réduire les contributions financières des parents qui sont en Suisse beaucoup trop élevées. Il était temps ! En Suisse, les parents assument les deux tiers des frais de garde, alors que dans les pays européens voisins, la part parentale n’est que d’un tiers environ. Il n’est donc pas étonnant que toujours plus de femmes décident de ne pas avoir d’enfants ou si elles en ont, leur sacrifie leur carrière professionnelle. L’investissement prévu représente un signal positif mais se situe encore bien loin du 1% du PIB que l’OCDE recommande d’investir dans l’accueil extrafamilial des enfants.

Nous devons garder cet objectif à l’esprit car la garde des enfants est une responsabilité que la société doit assumer et que les pouvoirs publics doivent fournir.

Une plus petite partie des aides financières doit aller à des offres d’accueil qui couvrent mieux les besoins des familles : c’est aussi nécessaire, parce qu’en effet, pendant les vacances ou en dehors des heures d’ouverture habituelles, il y a des lacunes qui mettent les parents qui travaillent face à d’importants défis.

Conditions de travail correctes

L’USS constate avec satisfaction que le Parlement a refusé une politique rétrograde. Il faut désormais encore davantage prendre en compte les besoins des enfants et du personnel d’encadrement. Des critères fondés sur la pédagogie et le développement de la personnalité doivent être établis pour obtenir le financement des structures d’accueil des enfants. Il faut également que des standards minimaux soient établis sur les conditions d’embauche et de formation pour le personnel qui travaille dans des structures d’accueil. La conclusion d’une CCT déclarée de force obligatoire s’est jusqu’à présent heurtée au refus de l’association de la branche.

Nous voulons pour l’avenir des structures d’accueil de bonne qualité qui offrent de bonnes conditions de travail et qui répondent aux besoins de toutes les familles sans grever leur budget. Le Parlement a fait un pas important en avant en acceptant les aides financières pour l’accueil extra-familial des enfants. L’USS s’engage pour qu’il soit suivi d’autres avancées.

Travailler gratuitement? Travailler plus la nuit? Plus de stress? Non merci!

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Unis, les syndicats repoussent l’attaque massive lancée par les deux député(e)s au Conseil des États Graber et Keller-Sutter contre la réglementation du temps de travail et sa rémunération. Ces deux élu(e)s veulent, à travers leurs initiatives parlementaires, supprimer pour une part importante des salarié(e)s l’enregistrement de la durée du travail et sa limitation. L’Union syndicale suisse (USS) et Travail.Suisse ainsi que leurs organisations, notamment Unia et syna, combattront vigoureusement au sein d’une vaste alliance une flexibilisation aussi radicale et unilatérale de la durée du travail.

Cette flexibilisation sauvage entraînera inéluctablement plus de dépendance pour les salarié(e)s, plus de stress et d’épuisement professionnel. En outre, plusieurs études et une enquête européenne sur les conditions de travail montrent qu’en Suisse, les travailleurs et travailleuses doivent se plier aux horaires de travail toujours plus souvent imposés unilatéralement par leurs employeurs. Et c’est davantage le cas chez nous que dans l’Union européenne. M. Graber et Mme Keller-Sutter parlent certes de cadres et de « spécialistes ». Mais comme ces concepts ne sont pas définis dans la loi sur le travail (LTr), plus d’un tiers des salarié(e)s seraient en fait concernés.

L’initiative parlementaire du conseiller aux États Graber bifferait tout simplement les prescriptions de la LTr concernant le travail de nuit et du dimanche, la durée du travail et les pauses pour les cadres et les « spécialistes » dont la durée hebdomadaire de travail moyenne n’excède pas les 45 heures. Ainsi, les semaines de travail très longues avec du travail de nuit et du dimanche deviendraient normales. Une flexibilité aussi sauvage nuirait à la santé des travailleurs et travailleuses et les empêcherait de concilier famille et travail.

Ensemble, ces deux initiatives entraîneraient finalement plus de travail non-rémunéré. Les salarié(e)s – et aussi les assurances sociales – perdraient en tout des milliards de francs parce qu’il ne serait plus possible d’établir la quantité de travail supplémentaire et d’heures supplémentaires fournis.

Le contrôle du temps de travail n’est pas une vieillerie obsolète. C’est un instrument contre le surmenage qui permet en outre d’établir le volume de travail fourni en plus et sa rémunération équitable. À l’ère de la numérisation, c’est aisément réalisable. S’ajoute à cela que les partenaires sociaux ont enfin trouvé, avec l’aide du Conseil fédéral, une solution qui prévoit des exceptions à l’enregistrement de la durée du travail. Mais à peine la nouvelle ordonnance entrait-elle en vigueur qu’une nouvelle attaque survenait au Parlement.

La radicalité de ces deux initiatives parlementaires inquiète aussi la Société suisse de médecine du travail. Renoncer à l’enregistrement de la durée du travail ouvrira tout grand la porte à l’auto-exploitation et à l’épuisement professionnel. Son constat est clair : si les prescriptions de la LTr sur les temps de repos et la comptabilisation du temps de travail sont assouplies, l’épuisement et les problèmes musculosquelettiques vont augmenter.

Renseignements :
  • Paul Rechsteiner, président de l’USS, 079 277 61 31
  • Adrian Wüthrich, président de Travail.Suisse, 079 287 04 93
  • Brigitta Danuser, déléguée à la Société suisse de médecine du travail (SSMT), 076 339 84 46
  • Vania Alleva, présidente du syndicat Unia, 079 620 11 14
  • Arno Kerst, président du syndicat Syna, 079 598 67 70
  • Luca Cirigliano, secrétaire central de l’USS, 076 335 61 97

Plusieurs dizaines de milliers de personnes aux fêtes du 1er Mai

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Plusieurs dizaines de milliers de personnes se sont retrouvées dans les rues d’une cinquantaine de localités de tout le pays pour réclamer une société qui profite à tous et à toutes. Elles ont plaidé pour des emplois plus sûrs, des salaires plus justes, de meilleures retraites, l’égalité entre femmes et hommes, un service public de qualité, plus de droits pour les migrant(e)s et contre la flexibilisation excessive du temps de travail. Le rassemblement le plus important a eu lieu à Zurich ce matin avec pas moins de 12 000 personnes. A Genève, 2500 personnes ont défilé cet après-midi sous la pluie

Nouvelles citations tirées de discours du 1er Mai

A Burgdorf (BE), le premier secrétaire de l’USS, Daniel Lampart, a insisté sur le fait que l’engagement syndical en vaut la peine : « Quand nous, les syndicats, luttons, nous obtenons des succès. Ces succès ne sont pas seulement importants pour les salarié(e)s. Mais aussi pour toute l’évolution économique. Même le FMI est finalement arrivé à la conclusion que là où il y avait des syndicats représentatifs, l’évolution des revenus était plus équitable. »

La secrétaire centrale de l’USS, Doris Bianchi, a mis en garde à Zoug contre les dangers de la flexibilisation du temps de travail : « Obéissant aux injonctions des employeurs, les partis bourgeois veulent affaiblir l’interdiction du travail de nuit et du dimanche. Et une grande partie des travailleurs et travailleuses n’oserait plus comptabiliser son temps de travail. Le travail 24 heures sur 24 deviendrait ainsi légal. Nous allons lutter contre cette évolution. »

A Roveredo, Giorgio Pardini, membre du Comité directeur de Syndicom a commencé son discours par une plaisanterie dialectique : Un chef d’entreprise montre ses nouveaux robots à une syndicaliste et lui demande comment elle compte les amener à faire la grève. A quoi la syndicaliste répond : « Et toi, comment vas-tu les programmer pour qu’ils achètent tes voitures ? »

Renseignements:
  • Anne Rubin, Service de la communication de l’USS, 076 344 75 81

Fêtes du 1er Mai dans plus de 50 localités dans toute la Suisse

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A l'occasion de la fête du travail, des milliers de personnes occupent l’espace public dans plus de 50 localités de tout le pays pour demander au monde politique et économique de prendre au sérieux les préoccupations des gens ordinaires. L’Union syndicale suisse, dont les syndicats affiliés participent à pratiquement tous ces événements, se rassemble aujourd’hui sous la devise : « Un avenir pour tous et toutes. Plus social. Plus juste. »

Dans toutes les parties du pays, on manifeste pour des emplois plus sûrs, des salaires plus justes, de meilleures retraites, l’égalité entre femmes et hommes, un service public de qualité et contre la flexibilisation du temps de travail digne du Far West. Et enfin, la question des droits des travailleurs migrants et de la régularisation des sans-papiers fait aussi l’objet de plusieurs allocutions en Suisse romande.

Quelques citations des discours du 1er Mai

A Zurich, 12 000 personnes ont pris part à la manifestation de fin de matinée. Le Conseiller d’Etat vaudois Pierre-Yves Maillard y a plaidé en faveur de la sécurité sociale et de l’égalité des chances dans la société. Contre le recul et l’affaiblissement de l’action sociale, un mouvement ouvrier actif est nécessaire, a-t-il ajouté. Il a enfin insisté sur la nécessité de réformer le système des primes d’assurance-maladie.

A Baden (AG), le président de l’USS, Paul Rechsteiner, a appelé à soutenir la réforme de la prévoyance vieillesse, parce que, « d’une proposition qui aurait affaibli l’AVS, elle est devenue un projet qui la renforce. […] Les hausses de rentes de 840 francs par an pour les personnes seules et allant jusqu’à 2712 francs pour les couples ne sont pas rien. Celles et ceux qui estiment dérisoires ces améliorations des rentes AVS, n’ont aucune idée de la réalité des gens. […] Des rentes plus sûres et meilleures pour l’avenir, un financement solide et en plus avantageux, voilà ce que la réforme des retraites apporte de positif à l’AVS. »  

A Berne, la présidente d’Unia et vice-présidente de l’USS, Vania Alleva, a invité à s’engager pour des emplois de qualité: « Nous nous opposons par tous les moyens à la dévalorisation du travail. Nous tenons à ce que le travail continue à bénéficier de protections qui couvrent aussi les innovations technologiques. […] Nous ne pouvons gagner cette lutte en faveur de bons emplois que si au-delà de nos divers problèmes individuels nous continuons à voir le collectif. »

A Bülach (ZH), la présidente du SSP, Katharina Prelicz-Huber, a fustigé le démantèlement de l’Etat, les cadeaux fiscaux et les politiques d’austérité : « Nous demandons un service public de qualité, de bonnes conditions de travail et des salaires égaux, ainsi que la conciliation entre le travail de soins et les activités professionnelles, des rentes sûres, les mêmes chances et une participation égale pour tous, peu importe l’origine et le sexe. »

A Bâle, le secrétaire général du SSP, Stefan Giger, a rappelé les succès historiques des syndicats depuis la grève générale de 1918. Prévoyance vieillesse appartient à cette série de succès pragmatiques. Parce qu’« elle ramène l’AVS dans les chiffres noirs afin que les discours sur l’âge de la retraite à 67 ans se taisent. Les chômeurs et chômeuses âgés ont désormais le droit, à partir de 58 ans, de rester assurés dans leur caisse de pension et de percevoir une rente quand ils seront retraités. Quant à la retraite anticipée, elle sera facilitée : une retraite partielle sera aussi possible dans l’AVS. »

Renseignements:
  • Anne Rubin, Service de la communication, 076 344 75 81

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