Lavoro e occupazione

Révision totale de la loi sur la vignette autoroutière (LVA), procédure de consultation

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N'existe qu'en allemand/nur auf deutsch

Big Data or Big Brother - HR Analytics and Employee Attitudes inside Swiss Companies

Ne pas affaiblir l’obligation d’annonce

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L’obligation d’annonce des postes vacants décidée dans le cadre de la mise en œuvre de l’art. 121a Cst. (initiative contre l’immigration de masse) doit bénéficier aux chômeurs et chômeuses âgés. Cette obligation doit être conçue de telle sorte que dès son introduction, les personnes concernées aient réellement accès aux offres d’emploi. L’USS estime donc que dès le départ, que le seuil de chômage à partir duquel les postes vacants doivent être annoncés doit être de 5%. Mais il ne faut pas conditionner cette obligation à un taux de 8% dans un premier temps à un taux 8%, comme le proposent les cantons.

L’échelonnement voulu par les cantons qui aurait trouvé un écho favorable auprès du Conseil fédéral, selon la NZZ am Sonntag et d’autres médias, fait courir le risque que l’obligation d’annonce ne soit tout simplement contournée par les entreprises. Il instaurerait en outre une insécurité du droit pour les entreprises.

Il est actuellement très facile pour les entreprises d’annoncer les postes vacants (p. ex. sur www.job-room.ch). Il est par contre possible de faire preuve de flexibilité en ce qui concerne le délai pendant lequel les postes vacants sont exclusivement communiqués aux ORP. Tout particulièrement dans la phase d’introduction de cette nouvelle réglementation. Les ORP devraient rapidement communiquer aux entreprises s’ils n’ont probablement pas ou seulement peu de candidats appropriés. Le délai d’attente devrait alors tomber.

Repenser le paysage médiatique

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Le quatrième pouvoir est en danger. Dans le monde entier. En Suisse, le paysage médiatique dibut des transformations radicales. Modèles d’affaire caducs, disparition de journaux ou de magasines, concentration des médias en peu de mains, large perte de qualité, attaques des médias de service public ne sont quelques mots-clés qui décrivent cette révolution. Une telle dégradation de la presse est dangereuse pour notre démocratie. Toujours plus de monde le ressent. Raison pour laquelle le groupe mediaFORTI, composé de journalistes, d’éditeurs, de producteurs et d’intellectuels a lancé un appel à repenser le paysage médiatique suisse.

Lire l’appel et le signer

La numérisation doit servir aux salarié(e)s

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 La numérisation comporte de nombreuses facettes. Beaucoup de personnes pensent ici à l’utilisation accrue d’ordinateurs et de robots dans les entreprises, ainsi qu’à l’attribution de jobs et de mandats par le biais de plateformes Internet (« ubérisation », « crowdworking »). Dans les faits cependant, la délocalisation à l’étranger d’emplois de bureau, la croissance du commerce électronique ou le transfert de la publicité de la presse écrite vers les médias en ligne sont tout autant importants. De plus, travail et temps libre risquent de se chevaucher.

La numérisation présente de nombreux avantages, mais elle recèle aussi des risques pour les salaires, les emplois et les conditions de travail. Par le passé, la Suisse a relativement bien maîtrisé les phases de mutation technologique. Mais, parmi les personnes touchées, certaines ont rencontré de graves difficultés. Cependant, les syndicats et la politique économique ont fait en sorte que les personnes professionnellement actives profitent dans l’ensemble de la numérisation.

Celle-ci doit servir aux travailleurs et travailleuses. Les syndicats demandent entre autres :

  • une offensive en matière de contrôles dirigée contre le travail au noir numérique et les violations du droit du travail ;
  • des réglementations pour le télétravail, là où les lois s’avèrent lacunaires, par exemple dans les domaines de la santé et des coûts matériels ainsi que des questions de responsabilité civile ;
  • des conventions collectives de travail (CCT) qui prévoient des salaires minimums et des possibilités de formation initiale et continue dans les branches menacées, soit le commerce de détail, le journalisme, les taxis, les assurances et les banques (amélioration de la CCT existante) ;
  • une offensive de formation initiale et continue : les cantons et les employeurs doivent enfin créer un nombre suffisant d’offres pour les adultes (validation des acquis, formations de rattrapage, etc.) et participer à leur financement ;
  • des impôts sur le bénéfice des entreprises suffisamment élevés afin de profiter d’éventuels gains supplémentaires ; dans le but de financer la formation initiale et continue.
  • une meilleure protection contre le licenciement pour les travailleurs et travailleuses âgés qui travaillent depuis longtemps dans l’entreprise.
Renseignements
  • Daniel Lampart, économiste en chef et premier secrétaire de l’USS, 031 377 01 16 ou  079 205 69 11
  • Luca Cirigliano, secrétaire central de l’USS, 076 355 61 97
  • Thomas Zimmermann, responsable de la communication de l’USS, 079 249 59 74

Briser l'élan débordant des entreprises de service public

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Lorsqu’on fait dévier deux grandes entreprises comme la Poste et les CFF de leur trajectoire alors qu’elles foncent à pleine vitesse, on peut dire qu’il s’agit d’un signal fort. Comme celui donné par le Conseil des Etats lors de cette session d’automne.

En plénum, le Conseil des États a fait passer un moratoire sur la fermeture des points de vente de billets CFF gérés par des tiers. La présidente de la Confédération a essayé en vain de dissuader les conseillères et conseillers aux Etats d’intervenir à ce sujet. Plus elle argumentait, moins nombreux étaient, selon elle, les points de vente menacés de fermeture. A la fin de son plaidoyer, il n’y avait en tout plus que dix points de vente litigieux et 0,8 % des billets ! Mais tout cela ne servit à rien.

Il lui appartient désormais de faire en sorte que les CFF s’abstiennent de toute nouvelle fermeture de ces points de vente jusqu’en 2020. Et elle ferait bien de s’engager sérieusement pour cela, car la grogne suscitée par ce grand fournisseur de service universel était palpable pendant cette session.

Ne pas réorganiser la Poste sans contrôle

Le Conseil des États a aussi mis les bâtons dans les roues de la Poste dont la politique de démantèlement des offices postaux provoque depuis longtemps une énorme colère, plus uniquement dans les campagnes mais désormais aussi dans les villes. Face aux critiques, la présidente de la Confédération voulait prendre les devants en créant avant la session un groupe de travail sur le service universel postal. Cette méthode typiquement suisse (la mise en place d’un groupe de travail) n’a pas empêché la Chambre haute de traiter la motion de sa commission sur la planification des offices postaux. Le Conseil fédéral sera obligé « d’exiger de la Poste, sans tarder, qu'elle lui remette un schéma de planification du réseau postal. ». Et le Conseil des Etats a aussitôt esquissé ce que nous attendions : la transparence sur les intentions, une stratégie à long terme, l’évaluation des besoins de clients en matière de service à domicile et d’agences ainsi que l’analyse des critères d’accessibilité. Des propositions doivent en outre être élaborées dans un délai d’un an.  

La présidente de la Confédération y était opposée. Plus elle s’exprimait à la tribune, plus le déficit des offices postaux croissait. De 200 millions de francs aujourd’hui encore, il serait déjà de 400 millions en 2022. Désirer un boucher, un magasin et une poste dans chaque village serait romantique, mais pas contemporain.

Cela ne servit à rien, le Conseil des Etat a transmis la motion avec 31 voix contre 5.

Oui au modèle de redevance dans les médias de service public

Court répit pour la SSR dans le dénigrement permanent : à l’issue d’un débat émotionnel et engagé qui a vu 69 politicien(ne)s monter à la tribune, le Conseil national a rejeté l’initiative « No Billag » avec 122 voix contre 42. Le contre-projet de l’UDC, secondée par economiesuisse et qui prévoyait de diviser par deux la redevance, a été rejeté en plénum, un peu moins clairement, mais avec une majorité tout aussi claire de 108 voix contre 70. C’est un bon point de départ pour la campagne contre l’initiative qui reste tout de même dangereuse. Le Conseil national a sauvé le modèle de la redevance, mais n’a toutefois pas défendu coûte que coûte la SSR. Les votes ont été différenciés.

La SSR continue à provoquer avec la plateforme publicitaire Admeira. Le Conseil des Etats a transmis la motion de sa commission des transports et des télécommunications (CTT) qui demande que des coopérations de la SSR avec d’autres partenaires médiatiques contribuent au renforcement de la diversité des opinions et des offres.

La réforme des retraites: une occasion manquée

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Le refus de Prévoyance vieillesse 2020 est un revers douloureux du point de vue social. Ou plus exactement : une belle occasion manquée pour effectuer des progrès sociaux. Le projet aurait solidement financé l’AVS pendant plusieurs années.

Et le système des retraites aurait été modernisé d’une manière sociale, avec des avantages pour presque tous et toutes.

Le Non est plus facile

Le résultat de la votation confirme une fois de plus que quand il s’agit de retraites, le Non est plus facile qu’un Oui à un changement. A y regarder de plus près, ce furent surtout des arguments relevant de la politique sociale qui ont conduit au Non. Les associations économiques ne se sont pas limitées, dans leur campagne, à dresser les générations les unes contre les autres. Elles avaient, avec leurs alliés de droite, toujours refusé des améliorations aux retraité(e)s. Leurs affiches arboraient pourtant le slogan « Punir les retraités » parce que les retraité(e)s ne recevaient pas le supplément AVS. Beaucoup de personnes âgées qui ont de la peine à nouer les deux bouts avec leurs rentes ont suivi cet argument. Cela ne parle toutefois pas en faveur de rentes AVS moins bonnes, mais plutôt meilleures pour tout le monde. Les opposant(e)s à la réforme risquent encore de trébucher sur leur propre campagne.

Beaucoup de femmes ont voté Non parce qu’elles ne pouvaient accepter le relèvement de l‘âge de la retraite. Et cela d’autant plus que les femmes en Suisse gagnent toujours significativement moins que les hommes. L’égalité salariale qui n’est toujours pas réalisée après l’acceptation de l’article constitutionnel à ce sujet était et demeure un facteur important dans la question de la formation de l’opinion.

Protestation contre les caisses de pension

La détérioration continue des rentes des caisses de pension a aussi régulièrement provoqué un important mécontentement dans le débat indépendamment de la votation sur la loi. Cela en a motivé plus d’un à déposer un Non dans l’urne en signe de protestation.

S’il y a une leçon à tirer immédiatement de la votation, c’est que la proposition de financement a mieux passé que le projet de loi. Il en était allé autrement par le passé. Ce qui signifie qu’une majorité en faveur d’un financement additionnel pour l’AVS serait à portée de main. Quant à savoir si la sagesse et la clairvoyance politiques sont là pour se concentrer dans un premier temps seulement sur le financement additionnel, permettez-moi d’en douter. Ce serait rapidement réalisable à condition que la volonté politique soit là, si cela passait par la cotisation salariale d’un pour mille presqu’incontestée pendant la campagne de votation. Car aucune votation obligatoire ne serait nécessaire à ce sujet.

Continuer à défendre les retraites

Pour les syndicats, il reste clair que les retraites seront défendues contre tout démantèlement. Que nous ayons échoué de peu dimanche ne change rien au fait que les victoires syndicales contre le démantèlement des retraites lors des votations de 2004 et 2010 ont été bien plus importantes (plus de deux tiers ou 70% de Non). Les vainqueurs de dimanche vont bientôt butter contre leurs limites.

Malgré la défaite de dimanche, une AVS forte reste un objectif central de la lutte syndicale. Il y a 70 ans déjà, l’introduction de l’AVS n’a été possible que parce que le mouvement ouvrier ne s’était pas laissé décourager, malgré plusieurs échecs et avait continué à lutter. Il y a un an, l’initiative AVSplus a obtenu 40% d’acceptation. Pour Prévoyance vieillesse 2020, ce sont presque 48% de voix favorables. L’objectif d’améliorer les rentes AVS reste d’actualité. Indépendamment de l’occasion manquée dimanche. A elle seule, la diminution des rentes des caisses de pension due aux taux d’intérêt bas sur le marché des capitaux le justifie. Ainsi que l’augmentation des primes-maladie qui est toujours moins couverte par les rentes AVS.

Modification de l’ordonnance sur la prévention des accidents (OPA), procédure de consultation

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Formation professionnelle supérieure : hausse des subventions

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Dès l'an prochain, toute personne se préparant à un examen professionnel fédéral sera financièrement soutenu, directement et dans une mesure fortement accrue. Le Conseil fédéral en a décidé ainsi à la mi-septembre. Aussi sous la pression des syndicats.

Le 15 septembre, le Conseil fédéral a approuvé le nouveau financement des cours préparatoires aux examens professionnels fédéraux. Dès le 1er janvier 2018, toutes les personnes ayant suivi des cours préparatoires agréés et l'examen, sans nécessairement le réussir, pourront demander le remboursement a posteriori de 50 % des coûts effectifs de formation. Le remboursement maximal atteindra 9 500 francs pour les examens professionnels et 10 500 francs pour les examens professionnels supérieurs. Cette nouvelle subvention fédérale corrigera enfin une inégalité entre la formation professionnelle et la formation générale puisque les cours préparatoires peuvent dépasser les 20 000 francs, alors que les taxes d'études dans une haute école sont de l'ordre de 6 000 francs pour le niveau Bachelor. Voilà déjà une victoire d'étape.

En l'absence de moyens, des avances seront possibles

Mais il y a mieux encore ! En effet, sur la pression des milieux de gauche et syndicaux, un régime d'exception a été introduit par le Parlement, contre l'avis du Conseil fédéral et de son Administration. Pour les personnes ayant des difficultés financières, il sera désormais possible d'obtenir une avance sur le remboursement afin qu'elles ne renoncent pas à se former faute de moyens. Lors de la consultation concernant cette nouvelle subvention, nous avions découvert avec stupéfaction que pour avoir droit à cette avance, une personne seule sans enfant devait justifier d'un impôt fédéral direct nul, ce qui correspond à un revenu mensuel brut de 2 107 francs. Qui peut vivre décemment avec un tel salaire en Suisse ? Personne ! Raison pour laquelle l'USS avait contesté avec fermeté ce seuil et demandé qu'il soit revu à la hausse en proposant un modèle alternatif fondé sur la loi sur les prestations complémentaires. Pour mémoire, cette loi avait également été utilisée comme référence pour le salaire minimum introduit dans le canton de Neuchâtel. Selon nos calculs, le revenu mensuel brut aurait alors été de 3 300 francs, ce qui n'est pas encore la panacée, mais une amélioration substantielle. Or, voilà que le Conseil fédéral revoit sa copie et relève ce seuil à 3 200 francs. Une belle victoire pour les syndicats ! Et surtout une aide bienvenue pour les personnes concernées, qui pourront améliorer leurs conditions de travail et d'existence grâce à une nouvelle qualification.

Reto Wyss, nouveau secrétaire central de l’USS

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Le 25 septembre 2017, Reto Wyss (31 ans) a pris ses fonctions de secrétaire central de l'USS, où il est coresponsable du dossier de l'économie. Reto Wyss a suivi des études en économie aux universités de Bâle, Lausanne, Bologne et Fribourg en Brisgau. En possession d'un Master, il a exercé ces cinq dernières années des fonctions managériales et de développement dans deux entreprises finlandaises actives dans les technologies de l'information.

Concernant le dossier de l'économie, le secrétariat de l'USS procédera en fin d'année à une répartition détaillée des responsabilités.

Renseignements :
  • Daniel Lampart, économiste en chef et premier secrétaire de l'USS 031 377 01 16 ou 079 205 69 11
  • Reto Wyss, secrétaire central de l'USS 031 377 01 11 ou 079 740 99 84

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