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Cette étude a pour objet les mécanismes psychologiques basés sur l'identité, afin de comprendre comment ils influencent les entrepreneur s en devenir dans la phase de transition entre la créativité et l’entrepreneuriat . Plus précisément, le présent article constitue une étude quantitative de la manière dont les perceptions individuelles des idées d’opportunités changent (ou pas) en raison du feedback du marché. Les don nées analysées portent sur 280 idées émises par 32 participants à un processus de formation à l’innovation, qui porte sur la trajectoire complète des idées, de leur génération à leur mise sur le marché. Ces participants ont été amenés à noter les idées qu’ ils avaient générées, selon leur valeur commerciale perçue ainsi que selon l’identification cognitive avec l’idée , avant et après avoir été exposés à un feedback du marché. Il ressort de cette étude que , bien que l’évaluation commerciale de l’idée change, l'identification cognitive, comprise comme la congruence entre une idée et l’identité propre d’un individu, est maintenue même lorsque l'idée est exposée à un feedback défavorable du marché.

In order to improve their innovation outputs, companies ar e trying to harness their employees’ creativity in more systematic ways. Bootlegging is known to be a way employees exert their creativity secretly in the organizations they work for by pursuing innovation projects on their own and without managerial control . This research studies bootlegging projects at BMW, the German automobile company, in order to shed light on the phenomenon and to provide insights to companies on the extent to which they should encourage or manage bootlegg ing in their organizations.

La situation de travail des entrepreneurs, dirigeants de PME, travailleurs indépendants, est souvent présenté e comme caractérisée par une large autonomie de décision, une liberté dans le choix des activités, une flexibilité au niveau de la gestion du temps, la possibilité de développer ses connaissances et ses compétences. C’est par exemple ainsi que la carrière entrepreneuriale est présentée par la Commission Européenne (European Comission, 2004), et ce sont d’ailleurs des éléments souve nt évoqués par les intéressés eux - mêmes pour justifier du choix de leur carrière entrepreneuriale (Birley et Westhead, 2004). Si l’on s’intéresse à l’impact sur la santé des conditions de travail que vivent cette catégorie particulière de travailleurs, on pourrait émettre l’hypothèse, en suivant cela Torrès (2012) que ces derniers éléments, qu’on pourrait qualifier de salutogènes, seraient susceptibles de compenser dans une certaine mesure certains aspects pathogènes liés à la fonction, comme la solitude, le stress, l’incertitude quant à l’avenir ou la surcharge de travail, confirmant ainsi ce qui pouvait être pressenti, à savoir que la dégradation des conditions de travail, intensification de la pression, solitude et perte du relationnel par exemple (Déjou rs 2000), évolue de manière semblable chez les salariés que chez les « travailleurs non - salariés », entrepreneurs, dirigeants de petites entreprises, indépendants. L’objectif de cet article est de vérifier cette assertion, ou plus précisément de proposer, pour les entrepreneurs, dirigeants de PME et travailleurs indépendants, des éléments statistiques sur les facteurs de r isques psychosociaux au travail susceptibles d’entraîner une dégradation de la santé pour ces travailleurs. Nous présenterons aussi quel ques éléments de comparaison avec la catégorie des employés. En nous inspirant notamment du « Job Content Questionnaire », ou modèle dit de Karasek (Karasek, 1985, Karasek et Theorell, 1996 ), nous procéderons à une analyse secondaire de l’Enquête Suisse s ur la Santé (ESS ), enquête représentative menée à l’échelle nationale tous les 5 ans par l’Office Fédéral de la Statistique suisse.

Objectives: Most European internationalized SMEs operate within Europe as their first destination. North American and East Asian markets are their 2nd and 3 rd export destinations. Since early 21 st century, East Asia has overtaken North America in m any sectors. This paper covers the first segment of a 2014-16 research project exploring how East As ian global cities provide business development services (BDS) to European SMEs aiming to enter dis tant East Asian markets. The whole project intends to study 4 cities (Bangkok, Hong Ko ng, Shanghai, Singapore), two cities being ranked as newly industrialized economies (Hong Kong, Singa pore). This paper is testing whether and how far the global city of Tokyo (ranked 3 rd after New York and London) could be used as a tenta tive model or at least reference, considering that Tokyo provides BDS services to both the Japanese and other East Asian markets. • Prior Work: There is substantial literature dealing with SME in ternationalization. Literature on global cities has started to pick up based on the i ntroduction of the concept by sociologist S. Sassen in 1991 (Princeton University), leading to t he construction of several global cities ‟ indexes during the late 1990s and 2000s. The issue is discussed by various social science disciplines (economics, geography, history, politic al science, sociology). It has been addressed in management studies by the Global Entrepreneurship Monitor (GEM) and related scholars since the mid-2000s. • Approach: SME Internationalization refers to activities rangi ng from exports of goods or services up to direct investment and other types of partnership s overseas. It has been studied for long (IB and management), but no single theory captures all its dimensions. Global cities act as efficient eco- systems and business entry hubs. They are considere d as key node in global affairs, playing strategic functions along a hierarchical organization of worl d finance, technology and trade. The integration of SME internationalization in the interdisciplinary s tudy field of global cities is recent. It was initi ated by GEM related research papers like Acs, Bosma and Steinbe rg (2008), The Entrepreneurial Advantage of Worl d Cities: Evidence from GEM Data. Taylor (2004) and Fritsch & Falck (2007) have also underlined that SME development services were still lacking in a great number of metropolitan cities. • Results and Implications: The paper presents the first phase of the project (spring-summer 2014), namely the testing of its conceptual framework and the tentative exploration of Tokyo as a potential global city reference or model. Based on two Tokyo- based foreign SME and BDS research samples, it includes a discussion of findings and introduces po ssible theory and practical implications • Value: The paper, based on the new theory proposed by Acs and al. (2008), adopts an interdisciplinary approach trying to cross-fertiliz e two sources of knowledge: (i) SME internationalization, (ii) the hub servicing role o f global cities. It suggests implications for scien tists and practitioners.

Un volet de la microfinance est destiné à stimuler la création d’activités micro - entrepreneuriales génératrices d’emplois et de revenus parmi les couches sociales défavorisées dans les pays en développement. Comme les études entrepreneuriales accordent un e certaine importance à l’organisation de la société et notamment au capital social, cette communication s’interroge sur le rôle accordé à celui - ci parmi les institutions de microfinance. En partant d’une analyse comparative des approches de la Grameen Ban k et de la Banque Mondiale, il est suggéré que les institutions de microfinance à but solidaire lui accordent une place importante, sinon déterminante, alors que les institutions de microfinance à but commercial l’ont ignoré ou négligé au moins jusqu’à la crise financière mondiale de 2008 - 09.

Cette communication est la première production scientifique d’un projet de recherche 2014 - 2017 portant sur l’internationalisation des PME et l’attractivité des marchés émergents asiatiques. Le projet pose comme hypothèse que les villes asiati ques figurant au classement mondial des 75 cités dites globales (global cities) jouent un rôle important d’intermédiation dans le processus d’internationalisation des PME étrangères vers les marchés émergents en expansion mais distants et difficiles d’accè s. Le projet porte sur l’étude de trois villes globales : Hong Kong, Shanghai et Singapour. Durant sa phase initiale en 2014, ce projet s’est interrogé sur le cas de Tokyo comme possible exemple référentiel susceptible d’influencer le cadre conceptuel et e mpirique du projet. La première partie de cette communication examine les différentes théories traitant de l’internationalisation des PME et des différents modes de réduction de leur distance et des risques encourus vis - à - vis des marchés étrangers, notam ment ceux géographiquement, culturellement et psychologiquement éloignés. La seconde partie se penche sur les théories des villes globales tel qu’initiées à partir des travaux de la sociologue américaine S. Sassen, et ayant donné naissance depuis lors (i) à de nombreux travaux à leur sujet dans différentes disciplines, et (ii) à plusieurs modes de classements mondiaux des villes globales. Le troisième volet de cette communication suggère un cadre d’analyse conceptuel et empirique qui tente de croiser les connaissances actuelles sur les villes globales et celles sur l’internationalisation des PME, ce qui consiste en un apport original et novateur de cette communication, et indispensable au déploiement du projet de recherche en 2015 - 17. La dernière partie d e cette communication livre une brève recherche empirique conduite en 2014 à Tokyo, qui se classe au 3 ème rang des villes globales, et au 1er rang en Asie. Bien que tournée essentiellement vers le marché intérieur japonais et vers les marchés des autres pa ys de l’OCDE, l’auteur pose la question si Tokyo offre également une palette de services permettant à des PME européennes d’aborder les marchés émergents de l’Asie du sud - est et de la Chine voisine, là où grandes entreprises et PME japonaises sont elles - mê mes très implantées.

In order to succeed in today’s business environment, organizations face the challenge of not only coming up with creative ideas, but also developing the most promising ones faster and more effectively than the competition. This typically involves different people working at different stages of the creativity and innovation process and also requires their collect ive support. As a result, most people typically end - up working on creative ideas that others have had – with the initial idea generators not even involved in their subsequent development. Curiously, however, researchers and practitioners alike lack sound t heoretical bases to examine the extent to which people’s ‘relationships’ or ‘attachments’ with creative ideas might impact the flow of these ideas through organizational creativity and innovation processes. In order to address this situation, we integrate theories of psychological ownership and social identity to develop a model of the social - psychological dynamics regarding how different organizational actors relate to different ideas. By drawing attention not only to the parallel effects of ownership and identification dynamics, but also to their interplay at both the individual and collective level, we contribute novel insights about how these dynamics might reinforce one another to support the successful development of creative ideas across the innovatio n process.